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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:38

120214-Promo-breton.jpgPromotion du breton. Les slogans s'affichent.
La campagne initiée par la commission langue bretonne de Ti ar Vro démarre demain. Ci-contre: Bruno Coray, Vincent Rouxel et Alain Foricher

 

 

À compter de demain, la langue bretonne va s'afficher sur les murs du Pays de Quimper. Une campagne, en français, destinée à inciter les jeunes parents à faire le choix de la filière bilingue.


«Il est de bon ton de parler breton». Le slogan de la campagne lancée demain par Ti ar Vro se décline en trois affiches. Et autant de textes chocs. Derrière la fédération des associations culturelles, l'ensemble des acteurs des filières bilingues se mobilise. Une promotion de la langue bretonne destinée à inciter les familles à choisir l'une des trois filières bilingues à leur disposition. S'appuyant au passage sur les constats bientôt affichés en 4x3 sur les panneaux publicitaires du Pays de Quimper: «Le breton permet de trouver un emploi» et «Apprendre le breton, enfant, facilite l'apprentissage des autres langues».

3% des scolaires

Sur chaque affiche, un «flash code». Il renvoie au blog imaginé par le collectif d'associations, pour informer les familles. L'occasion, peut-être, de découvrir un autre slogan choc: «Du biberon au bac, 701 enfants s'épanouissent dans onze établissements bilingues du Pays de Quimper». Le chiffre représente un peu plus de 3% des enfants scolarisés dans l'agglomération. Mais malgré une progression de l'ordre de 100% en l'espace de dix ans, la Pays de Quimper n'est pas en tête pour la scolarisation dans les filières bilingues. «Loin derrière le Trégor-Goëlo et le centre Ouest-Bretagne», constate Erwan Le Coadic, de l'agence de développement de l'Office public de la langue bretonne.

De la crèche au lycée

La campagne se heurte pourtant à quelques difficultés. Malgré ses onze établissements, de la crèche au lycée, «Quimper pêche par son offre», poursuit Erwan LeCoadic. Pour la rentrée prochaine, l'un des espoirs se situe à Pluguffan, après l'échec, l'an passé, des négociations. L'école publique y enregistre d'ores et déjà quinzepréinscriptions, dont douze pour des enfants qui auront au moins 3 ans à la rentrée. Le 28février, lors d'une réunion programmée à Pluguffan, le projet pourrait être validé, si d'ici là trois inscriptions supplémentaires étaient enregistrées.

«Sans loi, on n'y arrivera pas»

La mobilisation du conseil général pour proposer - sur la base du volontariat d'équipes pédagogiques de plus en plus sollicitées - des séances d'initiation aux écoles n'y change pas grand-chose. Premier partenaire de Ti ar Vro pour le financement de la campagne, la Ville a salué hier l'opération de communication. Mais pour aller plus loin, Loïc Philippon, le conseiller municipal délégué à la langue bretonne, attend une évolution de la législation: «Sans loi, on n'y arrivera pas», insiste-t-il. Un sentiment partagé par la sénatrice et conseillère générale Maryvonne Blondin. Par Naïg Le Gars, aussi. La conseillère régionale UDB a, à son tour, renouvelé le voeu d'une évolution de la Constitution, évoquant les blocages au développement de l'enseignement du breton à l'école. Àcommencer par les difficultés rencontrées pour l'ouverture de classes et pour la formation des enseignants. En attendant, le collectif, fort de ses arguments, compte sur la motivation des parents. Pratique Plus de renseignements sur le blog du collectif: apprendrelebreton-pays dequimper.com

 

Jean Le Borgne

 

source: letelegramme.com

14/02/2012

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:15

120214-Pluguffan-Bourg.jpg

 

 

Dans un communiqué la majorité municipale donne son avis sur l'implantation prévue d'un centre éducatif fermé au Tréguer. « Courant 2009, la protection judiciaire de la jeunesse a retenu un terrain de 2 940 m 2 en vente pour implanter un établissement de placement éducatif devant accueillir 12 mineurs délinquants » explique la mairie.


Le projet a été présenté aux riverains lors d'une réunion en septembre 2009. « Donnant priorité à ses valeurs et à l'intérêt général, notre majorité municipale a dit sa volonté d'accompagner la réalisation dans sa dimension humaine et technique » souhaitant « être tenue informée de l'avancée du dossier ».

Au fil du temps, le dossier a connu mains revirements, « il est aujourd'hui question d'un projet de centre éducatif fermé. » Un CEF demande davantage de terrains puisque les activités se déroulent sur place et d'ailleurs La PJJ cherche à acquérir 2 000 m 2 supplémentaires pour un projet « dont les résultats n'ont guère convaincu jusqu'à présent ». Pour la mairie « la donne n'est plus la même. »

La majorité municipale déplore « le manque de transparence de la PJJ qui la place en situation inconfortable, entre porteur du projet et opposants, et n'aide pas à faire évoluer ce dossier sensible. Elle estime que l'implantation d'un CEF nécessite un environnement propice, qui s'accommode mal de la proximité d'une zone urbanisée. »

Cependant elle convient de la nécessité de tout tenter, notamment par la voie éducative, pour redonner leur chance à des mineurs délinquants. « La majorité municipale émet donc un avis défavorable à l'implantation d'un centre éducatif fermé à l'endroit initialement prévu pour un établissement de placement éducatif et demande à la PJJ de renoncer à ce projet »

 

source: ouest-france.fr

8/02/2012

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:49

Les quatorze meilleurs bagadoù de Bretagne ont disputé dimanche, à Brest, la première étape du concours de première catégorie. Une fois de plus, Quimper tient le haut du tableau.

« Ce sera très serré à Lorient », déclarait hier soir au Quartz de Brest, Jean-Yves Le Boëtté, président du jury du concours régional de bagadoù. De fait, si le bagad Kemper remporte la première phase de la sélection, c'est seulement à deux petits dixièmes de points de Cap Caval (Finistère). Dix-neuf fois championne de Bretagne, la formation quimpéroise n'en finit pas d'épater. Sa grande technicité lui permet de mettre en valeur une musique de terroir en perpétuelle réinvention. Cette année, c'est le registre fisel de la montagne qui a été décliné par des groupes plus ou moins étoffés (de 37 à 67 musiciens). Dansante et « colorée » par ses touches toute personnelles, la prestation des Quimpérois a étonné en intégrant notamment des percussions frappées au sol au moyen de bâtons.

Champion de Bretagne en 2009 et 2010, Cap Caval-Plomeur avait dans sa musette l'un des meilleurs pipe-bands du monde. Celui qui a fait sa réputation par-delà les frontières. Avec des renvois de sons au millimètre par des bombardes toutes en harmonie. Ce sont des Morbihannais, la Kevrenn Alre (Auray), qui figurent dans le trio de tête. Une grosse machinerie qui a fait montre d'une écriture musicale élaborée.


Beaucoup plus confidentielle par sa composition, Ar Meilhoù Glaz (Moulin-Vert) de Quimper (quatrième position) a livré des mélodies douces à l'oreille avec un bel accord entre les bombardes et les cornemuses. Le cinquième de l'étape, c'est le bagad de Briec et ses effets de vagues musicales, relayées par un agréable jeu de scène. Pour faire un « maout », il faut six candidats. Locoal Mendon a décroché son passeport pour Lorient. Premiers à monter sur la scène, les musiciens ont convaincu par une technique bien apprivoisée.


Les six bagadoù qui ont eu dix minutes pour convaincre à Brest s'affronteront au Festival interceltique de Lorient, deuxième manche du concours. Par un système de tuilage, les autres bagadoù seront en lice avec les premiers des catégories suivantes. Le championnat ne fait que commencer. Il a été suivi par 1 500 personnes à Brest et au moins 40 000 personnes sur la toile.


Les résultats complets

1. Kemper, 16,96 points. 2. Cap Caval-Plomeur, 16,78 points. 3 Kevrenn Alre (Auray), 16, 57 points. 4. Ar Melhoù Glaz-Quimper, 16,34 point. 5. Brieg (Briec), 15,64 points. 6. Ronsed Mor-Locoal Mendon, 14,67 points. 7. Kerlenn Pondu-Pontivy, 14,51 points. 8. Penhars-Quimper, 14,09 points. 9. Melinerion-Vannes, 13,99 points. 10. Quis En Groigne-Saint-Malo, 13,2 points. 11 Bro Quimperle, 13,59 points. 12. Sonerien Bro Dreger, 12,73 points. 13 Beuzeg Ar C'hap-Beuzec Cap Sizun, 12,22 points. 14, Sonerien An Oriant-Lorient 11,89 points.

 

Françoise LE BORGNE.
source: ouest-france.fr
13/02/2012
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:34

La situation de l’association An Treiz, œuvrant pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées mentales et psychiques et en état de cessation de paiement, était examinée devant le tribunal de grande instance de Quimper (Finistère), ce mardi matin. Le juge rendra sa décision le 28 février.


En tout état de cause, la liquidation serait évitée : « On irait vers un redressement judiciaire », positive Rémi Toulhoat, délégué CFDT du personnel. Sur 17 salariés, 7 pourraient être licenciés. L’association Les Genêts d’or pourraient intégrer An Treiz dans sa structure.


600 personnes étaient suivies


An Treiz, basé à Ergué-Gabéric - Quimper, Brest et Morlaix, est en déficit de 15 000 €, depuis la réduction, l’an dernier, d’une subvention de l’Agephip (association de gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées). L’association doit aussi rembourser une dette de 21 000 € à l’Urssaf. « L’Agephip était notre principal financeur, précise Rémi Toulhoat. En 2011, sa dotation représentait encore 60 % de notre budget total de 900 000 €. Elle l’a divisé par quatre. » En cause ? Des marchés perdus au profit d’une autre association.


An Treiz suit aujourd’hui 200 personnes dans le Finistère (contre 600 en 2011). « Depuis 20 ans, le taux de personnes qui obtiennent un CDI en milieu ordinaire avec nous est de 50 %, poursuit Rémi Toulhoat. Mais c’est grâce à un suivi sur deux ou trois ans. On n’est pas sur une rentabilité à court terme. En revanche, à long terme, nous permettons aux personnes handicapées de devenir autonomes et de ne pas être prise en charge par les collectivités. Il y a une utilité économique. »

 

source: ouest-france.fr

14/02/2012

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 00:16

Synthèse sur l’ADMR faite par Françoise Pencalet-Kerivel complétée par les salariés.

 
 120126-ADMR LT

Structure pyramidale de l’ADMR
 
personnel
Union nationale
 
Bénévoles décident de la politique nationale
+ personnels administratif
Comité régional
 
Bénévoles
+ personnel administratif
Fédération départementale
 
Bénévoles (employeur) = Conseil d’administration fédéral
+ personnel administratif salarié
  • Un avocat fédéral
  • 1 directeur général, 1 dir.adjoint, 1 directeur financier
  • Des chefs de service (cadres) : encadrants, qualité, conseillers techniques
  • personnels de production (service paie, service facturation, service RH, service qualité, service comptabilité, service famille, service formation)
  • conseiller technique (lien FD et assos, sur les domaines associatifs)
  • encadrant de proximité (lien entre la fédération et l’association). Fonction : gestion des ressources humaines, faire vivre le service (accompagnement des secrétaires et des aides à domicile), mise en place de la modulation du travail pour les aides à domicile, aide et conseil à la fonction de bénévole-employeur (Président d’association locale), constitution des dossiers de prise en charge pour l’aide aux familles (-60 ans, allocataires CAF)
Association locale
 
Président d’association + CA = bénévoles
+ secrétaire(s) = salariée de l’association
+ les aides à domiciles rémunérées par l’association (par l’intermédiaire de la Fédération et de ses services de production)
+ 1 encadrant de proximité salarié de la fédération mis à disposition sur des secteurs géographiques déterminés.
 
ADMR Finistère en difficulté financière depuis 2009 : déficit du réseau. (en sauvegarde renouvelée depuis janvier 2010 et jusqu’en juillet 2011). Redressement judiciaire depuis juillet 2011, renouvelé en décembre 2011 pour 6 mois (plan de redressement par continuation)
Proposition d’un plan de sauvegarde de l’emploi + un plan de réorganisation du réseau : licenciement des encadrants de proximité + des conseillers techniques + des gestionnaires d’antennes fédérales + une partie du personnel de production (soit 78 personnes).
Le plan social s’accompagne d’un projet de regroupement de plusieurs associations au niveau administratif (GCSMS = Groupement coopératif sociaux et médico sociaux), juridiquement privé et ne faisant pas partie officiellement du réseau ADMR.
Dans ce projet, un service d’accompagnement du personnel bénévole serait maintenu mais rémunéré par le regroupement d’association et non plus par la fédération. Avec un risque d’une perte de service dans les zones isolées.
Actuellement, (le personnel de production FD et divers + une partie des encadrants de proximité sont actuellement en grève depuis 10 jours, ils revendiquent le licenciement qui est annoncé depuis 2 ans et demi sans cesse repoussé ce qui les place dans une situation de grande précarité générateur de stress et d’angoisse, et de dégradation d’état de santé physique et psychique. Les revendications sont tout d’abord une réunion la présidente et ci-dessous la demande adressée à l’administrateur le 26 janvier :
 
Les salariés de la Fédération, qui ont spontanément pris la décision d’un mouvement de grève, tiennent à vous faire part de leurs revendications votées à l’unanimité :
  1. Tenue d’une réunion avec l’ensemble du Personnel et en présence de Mme L’HOUR, Présidente Fédérale.
  2.  Priorité de reclassement en interne dans les GCSMS et les Associations.
  3. Augmentation des aides au reclassement pour les salariés licenciables (480 000 €) et pour l’accompagnement à la recherche d’emploi.
  4. Démission des 2 Directeurs.
  5. Intégration des salariés fédéraux aux commissions de restructuration.
  Au-delà de la situation de crise liée à l’ADMR du Finistère, la structure générale révèle de nombreuses surprises :
  • ADMR est une structure associative d’utilité publique mais privée, dont environ 90% des personnes aidées (elles ne sont pas forcément adhérentes de l’association) touche l’APA du conseil général. Cependant, le conseil général n’exerce aucun contrôle, ne participe pas au CA de l’ADMR, alors qu’il pourrait le faire car prévu dans les textes.
  • Fort lien entre les associations et les collectivités territoriales : mise à disposition des locaux, de lignes téléphoniques, les bénévoles sont souvent des élus des communes ou membres des CCAS (donc juges et parties) ;
  • Les bénévoles de l’Union nationale sont actionnaires de sociétés privées (NSI, Téléalarme…) qui produisent des services pour les personnes aidées. Ce sont les bénévoles des associations locales qui trouvent très facilement cette clientèle captive.(les bénévoles installent les téléarlarmes pour le compte de Fillien)
  • ADMR en lien avec Orange, la presse écrite, l’AG2R et d’autres…
 
D’où la nécessité d’un pôle public ! (il existe déjà des pôles publics d’aide à domicile : dans quelques communes, ce sont les CCAS qui ont leur propre service d’aide à domicile…pas sûr que ce soit ce qui fonctionne le mieux.) ou de la mise en place d’un contrôle plus rigoureux et systématique de la part des principaux financeurs et des services de l’Etat (DIRECTE par exemple) :
  • des agréments délivrés par la Préfecture, de la mise à jour et de la véracité de ceux-ci,
  • de la qualité de service rendu aux personnes.
  • du respect de la réglementation du travail dans les associations employant des aides à domicile (que sera-t-il quand les encadrants ne seront plus là, pour rappeler aux présidents leurs obligations ?)
  • du respect de la Loi 2002-2 relative aux services à la personne et aux obligations de ceux-ci.(ex : confidentialité de la part des bénévoles)
  • Des flux financiers entre Union nationale/Fédérations/Associations
  Pour information et documentation :
 
1.Blog de Karine JONCQUEUR
 
2.Réseau Mirabelle (fédérations ADMR rentrées en dissidence avec l’Union Nationale ):
et regarder notamment les dossiers « actualités »
 
3. Ci-après : résumé schématique du fonctionnement publié dans le Télégramme en décembre 2009 : http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/admr-29-une-sauvegarde-dangereuse-pour-le-reseau-09-12-2009-691225.php

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 14:46

Doux, le volailler, était convoqué pour « blessures involontaires » devant le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère), ce jeudi. Mais pas avec le bon nom ! Les juges ont donc annulé la citation à comparaître.


Après ses histoires de « fausse viande », la semaine dernière, la société quimpéroise Doux Père Dodu s’est retrouvée à nouveau devant le tribunal correctionnel de Quimper, ce jeudi. Pas pour tromperie, cette fois. Mais pour « blessures involontaires ayant causé une incapacité de plus de trois mois dans le cadre du travail » et « emploi d’ouvrier sur pièce mécanique mobile sans dispositif de protection ». Des faits remontant au 6 novembre 2006.


Problème : Laëtitia Debuyser, l’avocate de Doux, a demandé et obtenu l’annulation de la procédure. En cause ? La SA Doux Père Dodu, citée à comparaître, n’est pas l’employeur de la victime. C’est la SAS Doux. Autre souci, la personne convoquée devant la justice pour représenter la société n’est pas non plus le représentant légal de la SA Doux… mais un autre dirigeant du groupe.


Face à ces erreurs, le tribunal n’a pu que constater la nullité de la citation.

 

source:ouest-france.fr

9/02/2012

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 14:02

CADIOU Georges

Georges Cadiou : « Je serai souple sur la méthode.

Mais les objectifs sont inchangés. »

Depuis mardi, il est le nouveau président du Sivalodet. Mission : déminer le dossier sensible des barrages sur l'Odet. Sa méthode : priorité à l'écoute et la discussion. Entretien avec Georges Cadiou, président du Sivalodet, syndicat intercommunal à vocation unique du bassin de l'Odet.

Comment expliquez-vous l'opposition farouche sur un sujet qui devrait faire l'unanimité, la prévention des inondations ?


Il y a eu une présentation du projet le 13 octobre à Langolen. Je n'y étais pas. Les gens ont eu l'impression que tout était ficelé. Il y a eu une levée de boucliers quand on a pensé qu'on allait faire des ouvrages en béton de 10 mètres de haut. On ne peut pas continuer en faisant le forcing et en allant contre l'avis des gens.


Il est temps de changer de méthode ?


Il faut reprendre le dossier à la base. J'ai ressorti mes bottes pour aller voir les gens sur place. J'ai un avantage, je parle l'autre langue des paysans (le breton). Ça peut aider. Je suis originaire du Huelgoat, je ne suis pas de la ville. Une partie de ma famille est du monde agricole. Je veux éviter le combat ville-campagne. Rien ne sera imposé. Tout sera rediscuté. Aucune ville ne peut imposer à une autre à faire des travaux chez elle.


120210-preventions-innondation.jpg

Les élus avaient visité des ouvrages de ralentissement dynamique des crues.

La taille des ouvrages avaient (défavorablement) impressionné.

 

 

Et les projets ?


Tous les élus responsables sont d'accord. Il faut faire en sorte d'éviter les inondations sur Quimper et sa région. Peut-être qu'il n'y a pas besoin de faire quatre ouvrages ? Peut-être peut-on en faire moins ? On peut commencer par un, deux pour voir ce que ça donne ? J'ai entendu parler de talus, de ponts, de retenues. Tout ce qui ralentira l'eau sera le bienvenu. Je ne tiens pas, moi non plus, à avoir des pyramides de plus de dix mètres de haut.


Les ouvrages en amont sont-ils indispensables ?


Ce qu'il était possible de faire sur Quimper a été fait. Si on veut améliorer la situation, ça ne peut être qu'en amont, en ralentissant l'eau. Une crue de 130 m3/s, au lieu de mettre deux heures pour arriver à Quimper, elle mettrait six heures, par exemple, avec les ouvrages adéquats. En étalant la crue, elle sera moins haute et on aura plus de temps pour prendre des dispositions. Ces ouvrages, je dis bien ouvrages, sont absolument nécessaires.


Dès demain, vous êtes sur le terrain ?


Demain, je serai sur le terrain. Je vois les deux maires et le représentant de l'Association de défense des usagers des vallées du bassin versant de l'Odet. On est en train de chercher une date avec le préfet pour une réunion avec les élus. Les représentants de l'association seront également conviés. On cherche une date pour un bureau exceptionnel, fin mars-début avril. On présentera une nouvelle mouture des objectifs de l'étude.

 

Recueilli par Jean-Pierre LE CARROU

 

source: ouest-france.fr

10/02/2012

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 11:53

120209-handicap-2.jpg

 

 

Nantes, Grenoble, Caen : voilà le trio des villes françaises en tête du 3e baromètre APF de l’accessibilité 2011. Comme lors des deux premières éditions, Nantes (photo ci-contre) est celui des 96 chefs-lieux départementaux métropolitains qui s’implique le plus dans la mise en accessibilité de la cité, selon les critères de l’Association des paralysés de France. « Les élus nantais ont conscience que l’accessibilité est un sujet de société qui ne concerne pas que les personnes handicapées mais qui sert à tous, explique Jean-Pierre Blain, le représentant départemental de l’APF en Loire-Atlantique. Cette vision de la société est appliquée à toute la ville de Nantes mais aussi aux 24 communes de l’agglomération. »

Au-delà des résultats locaux, l’étude de l’APF permet de mesurer l’état d’avancement du chantier de l’accessibilité, alors que la loi de février 2005 stipule que tous les établissements recevant du public et tous les moyens de transport collectifs devront être accessibles respectivement au 1er janvier 2015 et 12 février 2015.

 

Une dynamique enclenchée


Certes, le baromètre n’est pas encore au beau fixe, loin de là, mais l’aiguille progresse dans le bon sens. La moyenne nationale a grimpé de 10,6/20 en 2009, à 11,6 en 2010 et 12 en 2011. Seules 15 villes n’atteignent pas la moyenne pour cette 3e édition, contre 21 pour la 2e. « Une vraie dynamique est enclenchée, constate Nicolas Mérille, conseiller national politiques d'aménagement du territoire, ville et citoyenneté à l’APF. Mais sera-t-elle suffisante pour atteindre l’objectif d’une France accessible en 2015 ? On peut en douter, à moins de trois ans de l’échéance. » Surtout que de véritables points noirs subsistent.


Ce retard n’a rien d’étonnant. Nicolas Sarkozy n’a eu cesse de réaffirmer que l’objectif 2015 était « intangible »… mais il ne s’est jamais donné les moyens de l’atteindre. Un observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle a bien été créé en février 2010, mais son budget et ses compétences restent trop limités pour pouvoir jouer un rôle moteur. Pire encore, le gouvernement et les parlementaires UMP n’ont cessé de vouloir assouplir la loi de février 2005. Le conseil constitutionnel et le conseil d’Etat ont retoqué quatre fois des lois ou des décrets, instaurant des dérogations et autres exceptions.


L'APF demande aux candidats de s'engager


Un des douze points du Pacte APF 2012 pour une société ouverte à tous porte sur « une France accessible en 2015 ». Les candidats aux élections présidentielle et législatives qui le signeront s’engagent à adopter un plan pluriannuel d’investissement.  

 

Franck Seuret 

 

 


Le baromètre APF de l'accessibilité & la Ville de Quimper

(comparaison avec les autres villes chefs-lieux de département))

 

Ville Quimper (29)
N° classement 58ème /96
Un cadre de vie adapte (note sur 21) 13/21
Des équipements municipaux accessibles (note sur 20) 05/20
Une politique locale volontariste (note sur 21) 18/21
Note sur 20 11,6/20
Note en 2010 10/20

 

La moyenne nationale des chefs-lieux départementaux français passe de 11,6/20 en 2010 à 12/20 cette année. Quimper chef-lieu du Finistère avec 11,6/20 malgré sa progression reste en dessous de la moyenne nationale. A moins de trois ans de l'échéance d'accessibilité, il reste beaucoup à faire à la municipalité de Quimper notamment en matière d'accessibilité des équipements municipaux.

 

Quimper Communiste

9/02/2012

 


source blog de l'APF

9/02/2012

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 11:13

120209-handicap.jpg

 

 

Pour la troisième fois consécutive, Nantes est sacrée ville la plus accessible aux personnes handicapées, selon le baromètre de l'Association des paralysés de France (APF) publié ce jeudi, qui note, par ailleurs, que l'accessibilité des villes progresse, lentement.

 

Une loi sur le handicap de 2005 rend obligatoire l'accessibilité aux handicapés des bâtiments et transports en 2015. Avec une moyenne de 17,4/20 en 2011, Nantes reste en tête. "La plupart des villes progressent", note l'Association des paralysés de France : Grenoble est deuxième avec une moyenne de 17,1/20 contre 16,9/20 l'année précédente et Caen prend la troisième place, grâce à une nette progression : de 14,5/20, elle passe à 16,7.


Moyenne nationale : 12/20


Même constat pour les villes en queue de peloton : les notes progressent. Ainsi, Bar-le-Duc ferme la marche du classement avec 7,1/20 (contre Perpignan l'année dernière avec 5,6/20). De 10,6 en 2009 et 11,6 en 2010, la moyenne nationale passe à 12.


Le baromètre évalue les concepts suivants : "un cadre de vie adapté", "des équipements municipaux accessibles" et "une politique locale volontariste", selon des questionnaires remplis par les délégations départementales de l'APF et les mairies. Une non-réponse à une question entraîne une note de zéro.


Des progrès enregistrés dans les bureaux de Poste


Parmi les points positifs, demeure - en premier lieu - l'accessibilité des centres commerciaux, tandis que les bureaux de Poste ont fait des progrès, de même que les piscines.


"Les commerces de proximité continuent d'être un souci prégnant", note l'APF, qui s'alarme aussi du fait que 44 % des municipalités n'ont pas répondu au questionnaire concernant les transports, ce qui est, selon elle, mauvais signe.

 

source-letelegramme.com

9/02/2012

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 21:47

120207-G-Cadiou-president.jpg

 

 

Georges Cadiou a été élu ce mardi président du Sivalodet, le syndicat intercommunal qui réunit 26 communes du bassin-versant de l’Odet, dans la région de Quimper. Il succède à Christine Salabert, démissionnaire le 2 décembre dernier.


Ce changement intervient alors que le Sivalodet propose aux communes en amont de Quimper la mise en place de « ralentisseurs dynamiques de crues », que les opposants qualifient de barrages.


Dans une déclaration, Georges Cadiou a indiqué que « tout sera rediscuté, notamment les ouvrages pour ralentir les crues ».

 

source: ouest-france.fr

7/02/2012

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Vendredi 13 décembre 2013-20 h. 30

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en présence de Gilles PERRET

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