Ce mercredi matin, les salariés de l’usine Doux de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, ont fait plus de 10 heures de voiture pour venir faire entendre leur colère devant le tribunal de Quimper.
Ce mercredi, le tribunal de commerce de Quimper a examiné les offres de reprise du Pôle Frais du groupe Doux, liquidé le 1er août. Le jugement sera rendu lundi, à 15 h.
18 h 49. Délibéré, lundi à 15 h.
L’audience vient de se terminer. Après plus de cinq heures de débats, de discussions entre repreneurs, le délibéré sur l’avenir du Pôle Frais du groupe Doux sera rendu lundi, à 15 h
17h31. Reprise de l'audience.
L'audience vient de reprendre. Elle doit se terminer vers 19h
17 h 15. Interruption de séance.
Après plus de trois heures de débats, l’audience vient d’être suspendue. Elle doit reprendre dans quelques minutes.
16 h 55. Bras de fer autour du site de Pleucadeuc (Morbihan).
Charles Doux et Philippe Tillous-Borde, de Sofiprotéol, se sont accrochés à propos de l’avenir du site de l’abattoir de Pleucadeuc.
Quant à la société LDC, elle indique ne pas vouloir reprendre le site de Laval, si elle ne peut pas avoir celui de Sérent. Pour Maître Maurice Lantourne, avocat de Charles Doux, la société Duc et LDC ont « toutes les deux une structure financière solide pour la reprise du site de Sérent ».
16 h 30. Déclaration du Denis Lambert, PDG de la société LDC
Denis Lambert, PDG de la société LDC a présenté l’offre sur les sites de Sérent (Morbihan) et de Laval (Mayenne). « Nous maintenons 60 salariés sur Sérent », explique-t-il et « nous proposons 55 reclassements avec maintient des avantages en terme de salaire. »
Les administrateurs s’interrogeaient sur le fait qu’il faille ajouter les 55 aux 60 dans l’offre du groupe sarthois. Les salariés ont donc le choix de rejoindre le site morbihannais ou pas. Selon nos informations, la majorité des salariés serait prête à accepter une mutation de Sérent à Saint-Jean-de-Brévelay.
15 h 15. La société Duc présente son offre de reprise pour le site de Sérent (Morbihan)
La société Duc est en train de présenter son offre de reprise pour le site de Sérent (Morbihan). Selon les dernières informations, le contenu de l’offre présenterait une reprise de 167 salariés sur 175 et un reclassement pour les autres salariés. Après Duc, la société LDC fera une offre pour le même site mais propose la reprise de seulement 60 salariés.
14 h 15. Début de l’audience.
L’audience qui se tient à huis clos vient de débuter. À l’intérieur, des représentants de salariés, des élus des créanciers et des représentants des potentiels repreneurs.
En attendant une interruption de séance, les salariés se sont massés sur les marches.
14 h. Arrivée de Charles Doux au tribunal de Quimper sous des jets d’œufs
Charles Doux est arrivé par l’arrière du palais de justice, entouré de ses avocats et reçu par un comité d’accueil visiblement très agité. Les salariés de l’usine de Graincourt (Pas de Calais) lui ont lancé des œufs. Charles Doux a été atteint par quelques-uns et s’est vite engouffré dans une petite porte dérobée. Certains salariés CGT de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais lui ont lancé : « Nous nous sommes esquintés, abîmés les épaules pendant plus de vingt ans pour toi. Tu nous laisses tomber comme un lâche. Tu n’oses même pas nous regarder en face. »
D’autres n’ont pas hésité à le traiter de « patron, voyou » et un « merci Charles », plein d’amertume.
12 h 30. Début de l’audience dans une heure.
L’audience doit débuter dans un peu plus d’une heure. Les salariés de différentes usines de France commencent à arriver devant le palais de justice de Quimper.
10 h 30. Les salariés de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, devant le tribunal
Ils sont une vingtaine à avoir fait le déplacement à Quimper. Après plus de 10 h de voiture, ils sont arrivés devant le tribunal de commerce de Quimper avec la ferme intention de se faire entendre. Les vêtements recouverts d’autocollants, les salariés de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, interpellent les automobilistes et expliquent leur situation. Le dernier repreneur potentiel de l’usine Doux de Graincourt, le groupe ukrainien MHP, a fait savoir, en début de semaine, qu’il n’était finalement pas intéressé par le site. Ce qui, pour les salariés, est un « scandale ».
Concernant les autres activités de Doux (export et produits élaborés), pour laquelle la famille éponyme dispose du soutien de la banque Barclays, le tribunal a fixé la fin de la période d’observation au 30 novembre.
source:ouest-france.fr