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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:39

FdG 1

 

 

Le Front de Gauche 29 appelle la population finistérienne, les salariés, retraités, chômeurs et sans emplois, la jeunesse, les petits artisans et commerçants, petits exploitants agricoles à se mobiliser et à participer à la manifestation pour l'emploi organisée par les syndicats de salariés le samedi 23 Novembre 2013 à 15h à Morlaix.

 


 Le Front de Gauche se réjouit de cette initiative syndicale permettant de clarifier le fait que le grand patronat, la FNSEA, les chambres de commerce et d'industrie, même teintés d'identité régionale, ne peuvent défendre les intérêts des salariés. Avec l'ensemble des salariés victimes des plans sociaux, il réclame la mise en place immédiate d'un moratoire sur tous les licenciements annoncés dans l'agroalimentaire.


Face à la crise économique et politique provoquée par le patronat et la finance, la droite et son extrême, mais aussi, faut-il le rappeler, par la politique d'austérité antisociale du gouvernement de François Hollande, le FdG continuera pour sa part de proposer en Bretagne comme partout en France, la construction d'un véritable projet alternatif, social, humain, solidaire et écologiste."

La Coordination FdG29

Rendez-vous à 13 heures-Parking de Penvillers à Quimper

Départ en car avec l'Union Locale CGT ou en co-voiturage à 13 h. 15
Manif 15 heures-Place de la Mairie à Morlaix
réservation car cgt: 02.98.55.14.00 (participation aux frais 7€)
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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 18:47

120914-doux-graincourt.jpg

 

 

Des salariés de l'abattoir Doux de Graincourt (Pas-de-Calais), placé lundi en liquidation judiciaire faute de repreneur, occupent leur usine depuis mercredi matin. "Plus de la moitié des 254 salariés a voté l'occupation de l'usine lors d'une assemblée générale mercredi à 11 heures", a déclaré à Fabrice Anot, délégué syndical CGT.


"Tout a été cadenassé. Nous assurons des roulements de 10 à 15 personnes pour occuper (le site) jour et nuit", a-t-il ajouté. Une banderole déclarant "Usine occupée par les salariés" a été déployée sur une grille à l'entrée du site, ainsi que d'autres à l'intérieur proclamant "On ne veut pas mourir de faim", "On veut nos salaires", "les Ch'tis en colère" ou encore, en patois, adressé au ministre de l'Agriculture, "M. Le Foll, fais ton travail pour qu'on garde le notre". "On demande à nos élus et au gouvernement de racheter l'usine pour un euro symbolique à notre patron, de remettre en état nos bâtiments parce que notre outil industriel est encore correct et on tournait dernièrement à 50.000 poulets par jour et on leur demande de nous trouver un repreneur", a expliqué le représentant de la CGT.


Le dernier repreneur potentiel de l'usine Doux de Graincourt, le groupe ukrainien MHP, avait fait savoir le 3 septembre qu'il n'était finalement pas intéressé, actant la fermeture du site. Une réunion du comité d'entreprise devrait se tenir lundi et les premières lettres de licenciement devraient partir entre le 20 et le 25 septembre, selon Fabrice Anot. Le tribunal de commerce de Quimper a validé lundi les offres de reprise partielle de cinq des huit sites du pôle frais du groupe volailler, en liquidation judiciaire, avec à la clé la suppression d'un millier d'emplois sur 1.700.


François Hollande a réclamé mardi "la vérité sur tout ce qui s'est produit depuis des années" dans le groupe, et a assuré les salariés qu'aucun d'entre eux ne "serait laissé sur le bord de la route".

 

 

source L'humanite.fr (13 septembre 2012)

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 19:39

Vendredi 7 septembre dernier une délégation du PCF conduite par Patrick Le HYARIC, Député européen PCF-Front de gauche a rencontré à sa demande les Représentants CGT/CFDT/FO et CFTC du Groupe Doux. Voici comment la presse locale a rendu compte de cette importante réunion.

 

 

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Samedi 8 septembre 2012-Edition de Châteaulin

 

Doux : le PCF se dit « scandalisé »

 

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À la réunion publique de Penmez hier, le PCF a trouvé « scandaleux » la façon dont se déroulent les événements.


« C'est scandaleux ce qui se passe chez Doux, commentait, hier en fin d'après-midi, Eric Le Bour, secrétaire départemental du parti communiste français. Nous avons écouté les quatre organisations syndicales présentes, CGT, CFDT, CFTC et FO. C'est incoyablement opaque. »


Selon lui et les organisations syndicales, l'opacité est reine dans le dossier Doux. « Il y a des circulations d'argent sur lesquelles la direction est questionnée en comité d'entreprise. Et les délégués syndicaux n'obtiennent aucune réponse. Ce n'est pas légal », poursuit-il.


Il cite également l'appel posé par FO et la CGT suite au jugement du tribunal de commerce de Quimper, le 1 er août, liquidant le pôle frais. « Cet appel est parfaitement recevable, mais les délégués n'ont obtenu aucune réponse. Les droits ne sont pas respectés. C'est révoltant. »


« Nous sommes coincés, expliquait Jean Luc Guillart, délégué CFDT. Les salariés n'en peuvent plus. Ils veulent savoir où aller. S'ils n'ont pas de réponse du tribunal le 10 septembre, ils vont péter les plombs. » Il envisageait la possibilité que le tribunal surseoit à une décision de rachat concernant le pôle frais. Nadine Hourmant, déléguée FO, allait dans son sens. « S'il n'y a pas de réponse lundi, ce sera un massacre. » Elle ne se fait pas d'illusion sur l'issue de l'affaire. « Une fois que le pôle frais sera réglé, ce sera à notre tour. Le plan de continuation, ce sera une restructuration, et on sait ce que ça veut dire. »


Pour le PCF, « le gouvernement doit convoquer une table ronde immédiatement, avant lundi, avec les représentants du personnel, les élus et les dirigeants de Doux. »

 

P.A.

 

 

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Samedi 8 septembre 2012-Edition de Chateaulin

 

Groupe Doux.

Le PC veut que lumière soit faite sur les comptes

 

L'intersyndicale du g12.09.07-PCF-29_Doux-rencontre-publique_photo-1.jpgroupe Doux était représentée dans toutes ses composantes, hier après-midi, à Penmez, lors de l'entrevue voulue par les principaux cadres et élus bretons du Parti communiste. Durant les échanges, les syndicalistes ont témoigné de l'état de désespérance des salariés sur tous les sites, «y compris Châteaulin», dont certains sont à bout. Ils ont aussi axé leurs interventions sur l'absence totale de transparence dans les comptes de la société, et dans l'utilisation des fonds publics, rappelant au passage avoir entamé une démarche auprès du procureur (Le Télégramme d'hier). «Un échange éclairant», selon Eric Le Bour, secrétaire départemental du PCF, qui se dit révolté. «Le droit des représentants du personnel à l'accès à l'information est totalement bafoué. On a en face de nous une nébuleuse avec plusieurs holdings, des circulations d'argent totalement opaques, des aides publiques dont on ignore la destination, et en face, des salariés qui ne comptent pas».

Demande d'une table ronde

En écho, le député européen Patrick Le Hyaric et les conseillers régionaux de Bretagne-Pays de Loire se sont engagés à interpeller, dès ce week-end, le gouvernement et leurs instances régionales. «Nous exigeons une table ronde réunissant tous les acteurs de ce dossier, dont les dirigeants du groupe et les banques. Doux doit rendre des comptes».

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:52

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Raymond Gouiffès, de la CGT du groupe Doux, était plus qu'en colère, en apprenant le délibéré du tribunal de commerce de Quimper, ce lundi. Il indique aussi qu'en plus des licenciements, il y aura des mutations. L'interview de David Cormier

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 20:52

120910-LM.fr-Doux.jpgManifestation d'employés de Doux devant le tribunal de Quimper, le 5 septembre

 Le tribunal de commerce de Quimper a validé, lundi 10 septembre, les offres de reprise partielle présentées pour cinq sites du pôle frais du géant de la volaille Doux placé en liquidation judiciaire, un jugement qui devrait au mieux sauver quelque 700 emplois sur un total de près de 1 700.

Tandis que cinq sites – Blancafort (Cher), Boynes (Loiret), Laval (Mayenne), Sérent et Pleucadeuc (Morbihan) – font l'objet d'offres de reprise, trois autres n'en bénéficiaient pas – Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), pour le personnel administratif, et Pontet (Vaucluse).


LDC décroche l'abattoir de Laval et reprend ses 303 salariés et celui de Sérent où il reprend 60 personnes et propose 50 reclassements sur 178 salariés. Duc et Glon Sanders reprennent Amilly et Boynes, soit une centaine de salariés, dont 92 sur 172 à Boynes. Glon Sanders reprend Blancafort et 130 salariés sur 220. Le site de Pleucadeuc avec 130 salariés sur 407  est repris par le groupe Doux dans son plan de continuation. Les offres déposées permettront au mieux de sauver 720 emplois sur un total de 1 692, selon la direction du groupe.


"ON A ÉTÉ ABANDONNÉS"


 Les groupes Glon Sanders, filiale de Sofiprotéol, Duc, LDC et Doux lui-même étaient candidats à la reprise des cinq sites. Mercredi, le tribunal a examiné à huis clos les offres. Le délégué central CGT de Doux, Raymond Gouiffès, a rapporté, au terme de l'audience, que le procureur laissait "le tribunal bien analyser la situation et prendre sa décision", l'appelant prendre en considération les meilleures offres" en terme de nombre d'emplois sauvés.


Pendant l'audience, quelque 200 salariés de Doux ont manifesté leur "colère" devant les grilles du palais, à l'appel des syndicats CGT, FO et CFDT. "Je suis écœuré ! a expliqué Jacques Cartier, 43 ans, dont 22 à l'usine de Graincourt. On a tout donné, résultat : on a été abandonnés." Certains salariés s'en sont pris à Charles Doux, président du groupe du même nom, lui criant lors de son entrée et de sa sortie du tribunal "Voyou ! Lâche !" Certains lui ont même jeté des œufs, dont l'un a atteint sa veste.


"FAUTES DE GESTION GRAVES"


Tandis que les organisations syndicales n'attendent "plus rien", selon elles, de la justice quimpéroise – elles souhaitaient une reprise globale de tous les sites du pôle, puis ont appelé au dessaisissement du tribunal de commerce au profit d'une juridiction professionnelle –, le comité d'entreprise (CE) du site de Châteaulin (Finistère) entend désormais rechercher les responsabilités.


Il a saisi vendredi le procureur de la République de Quimper afin de l'alerter sur d'éventuelles "fautes de gestion graves" de la direction de Doux, selon l'avocat mandaté par le CE du site qui héberge le siège du groupe. Le CE "constate qu'il y a un faisceau d'indices tels qu'un endettement extrêmement important depuis plusieurs années, des alertes des commissaires aux comptes restées sans suite ou des versements extrêmement importants de dividendes alors que la société était déjà quasiment en faillite [...], laissant penser qu'il a pu y avoir des fautes de gestion graves", a expliqué Me Riera.


Concernant les autres activités du groupe en faillite (export et produits élaborés), le tribunal avait fixé la période d'observation jusqu'au 30 novembre. Deux sites du pôle produits élaborés – Clémont (Cher) et Amilly (Loiret) – font également l'objet d'offres de reprise, leur activité étant nécessaire au fonctionnement de certains sites du pôle frais. Duc et Glon Sanders proposent notamment de reprendre 22 emplois sur les 33 que comptent ces deux sites.

 

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voir aussi la video d'I-télé Doux-La colère des salariés


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Voici, site par site, le jugement. Sur 1 704 CDI et CDD, 883 postes seront supprimés et 679 repris.

 


Pleucadeuc en Morbihan (395 salariés)

Le site est repris par Galina Doux. Seulement 135 salariés en CDI sont repris sur 395 CDI.


Laval en Mayenne (303 salariés)

Le site est repris par LDC. 261 salariés sont repris. 41 CDD sont repris aussi.

 

Sérent dans le Morbihan (174 salariés)

LDC reprend l’usine. 60 salariés sont repris sur 174.


La Vraie Croix dans le Morbihan (109 salariés)

109 salariés du personnel administratif ne sont pas repris. Ce n’est pas un site de production.


Pontet (Vaucluse)

17 salariés non-repris sur une vingtaine.


Boynes et Amily dans le Loiret (155 et 18 salariés)

C’est l’offre de Glon Sanders et Duc. Boynes : 80 salariés repris sur 155.

 

Amily : 18 salariés repris.


Blancafort (183 salariés) (Cher)

120 salariés en CDI sont repris sur 183. Et 63 salariés en CDI non repris. 50 CDD sont repris sur 60 CDD. Glon Sanders et Duc sont les repreneurs.


Graincourt, dans le Pas-de-Calais (248 salariés)

Le site est promis à la fermeture. La semaine dernière, une société iranienne puis un groupe ukrainien se sont retirés du projet.


Doux Aliments à Clémont (Sologne)

Glon Sanders et Duc reprennent 10 salariés sur 15.

 

 

 

source: lemonde.fr  ,  ouest-france.fr  et  I-télé  (10 septembre 2012)

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 10:22

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La direction de la CGT affirme vendredi son opposition à la ratification du traité budgétaire européen qui "sanctuarise l'austérité" et aura des "conséquences sociales", et demande une renégociation des traités européens.


"Alors que s'engage enfin un débat en France sur le nouveau traité européen", la CGT "affirme son opposition résolue à toute ratification, sous quelque forme que ce soit, de ce traité", affirme dans une déclaration sa Commission exécutive qui "demande une renégociation des traités européens qui devra notamment consacrer l'adoption d'une clause de progrès social" et se dit "opposée à la ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la procédure utilisée".


Pour la CGT, "le pacte pour la croissance", décidé en juin, "permet de donner un peu d'oxygène, pour un temps, aux pays les plus en difficulté", mais "il ne réoriente pas le traité lui-même". "Ce traité sanctuariserait les politiques d'austérité comme seul moyen d'atteindre l'objectif d'assainissement des finances publiques". "Aucune régulation financière n'est envisagée".


Par ailleurs, pour la CGT, "ce traité aurait des conséquences directes dans le domaine social". "Tout accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait difficile sinon interdit". "Avec ce traité, le nouveau gouvernement français n'aurait pas pu faire adopter la mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des carrières longues". "Vu la situation financière de la France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité cette mesure compte tenu du niveau du déficit public", argue-t-elle. "En cas d'adoption de ce traité, les instances européennes pourraient mettre en cause les résultats de la négociation sociale. C'est la douloureuse expérience déjà vécue par les salariés grecs, espagnols, italiens". "La bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore plus difficiles", estime la CGT.


Elle appelle les salariés à "exprimer leur rejet, notamment au travers de la pétition" que la CGT leur proposera. "Cette pétition sera adressée aux parlementaires et au gouvernement afin d'obtenir une non-ratification du traité". Elle rappelle que son "opposition" à ce texte est "dans la droite ligne" de l'analyse de la Confédération européenne des syndicats (CES)".

 

 

source:l'humanite.fr (7 septembre 2012)

 

 

Pour signer la pétition du Front de Gauche

"Nous voulons un referendum sur le nouveau traité européen

Cliquer ici

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 16:32

111221-patrick le hyaricSaint-Denis, le 07 septembre 2012

 

Patrick Le Hyaric, Député au Parlement Européen,

Vice-président du Groupe de la Gauche Unitaire Européenne- Gauche Verte Nordique

 

 

à M. Guillaume Garot,

Ministre délégué à l’agroalimentaire

 

 

 

 

 

Monsieur le ministre


J’ai rencontré ce jour à Châteaulin l’ensemble des organisations syndicales et des délégués du personnel du groupe Doux. Toutes et tous m’ont fait part de leur grave inquiétude sur le sort réservé aux salariés du groupe à la suite de la décision du tribunal de Quimper prononcée le 2 août dernier pour les salariés du pôle frais, mais pas seulement, ainsi que pour l’ensemble de la filière avicole française.


A juste titre, ils considèrent que l’ensemble des éléments qui ont conduit à la dislocation du groupe n’ont pas été tous mis sur la table. Il est notamment inadmissible qu’un tel groupe, ayant disposé largement des fonds européens des restitutions aux exportations et des dispositifs d’allègement sociaux et fiscaux sur le travail, puisse en toute impunité laisser ainsi des pans entiers de nos outils agroalimentaires à l’abandon et jeter des salariés dans le gouffre du chômage tout en menaçant de nombreux aviculteurs.


Par ailleurs, la part des bénéfices du groupe attribuée à la rémunération des actionnaires, c'est-à-dire essentiellement de la famille,  qui aurait du servir au désendettement n’est pas non plus très transparente.


Aussi, dans l’intérêt général de l’emploi et des économies régionales, il serait utile que les pouvoirs publics soutiennent d’une manière ou d’une autre l’appel recours déposé par des organisations syndicales contre la décision du 2 août dernier.


Se pose aussi la problématique de la proximité du tribunal de commerce de Quimper qui doit rendre des jugements dans un environnement économique peu favorable aux salariés.


Enfin, Monsieur le ministre, je crois utile de vous proposer de prendre l’initiative d’une grande table ronde, sous l’égide du gouvernement, réunissant les représentants du personnel, leurs syndicats, les responsables de l’entreprise, les conseils régionaux et départementaux concernés ainsi que les banques, avec pour ordre du jour les moyens à se donner pour revitaliser et développer la filière avicole française, la pérennisation et la modernisation du groupe Doux et le maintien de tous les emplois.


Connaissant, Monsieur le ministre, votre attachement et votre engagement dans ce dossier, veillez agréer l’expression de ma haute considération. 


Patrick Le Hyaric

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 14:20
120905-Of-Doux.jpgDes salariés de l'abattoir de poulets du Pas-de-Calais : « Nous n'avons plus rien à perdre ! »
© Vincent Mouchel
Des salariés du Pas-de-Calais ont réservé un accueil mouvementé à Charles Doux, hier, au tribunal de Quimper. Jets d'oeufs et insultes ont été le lot d'une longue journée d'attente.
Reportage

« Nous nous sommes esquintés, abîmés les épaules pendant plus de vingt ans pour toi. Tu n'oses même pas nous regarder en face ! » Ce sont par ces mots pas très tendres et quelques jets d'oeufs que Charles Doux, son fils Jean-Charles et les avocats ont été accueillis, hier, à l'audience du Tribunal de commerce de Quimper. Près de 150 salariés ont manifesté sur les marches du bâtiment.


« Nous n'avons plus rien à perdre », lance un salarié ch'ti. Lui et ses collègues sont venus à une vingtaine de Graincourt, dans le Nord. Après plus de 10 h de voiture, ils sont arrivés devant le Tribunal de commerce de Quimper vers 9 h, avec la ferme intention de se faire entendre. Les vêtements recouverts d'autocollants, les salariés interpellent les automobilistes et expliquent leur situation.


Le dernier repreneur potentiel de l'usine Doux de Graincourt, le groupe ukrainien MHP, a fait savoir, en début de semaine, qu'il n'était finalement pas intéressé par le site. Ce qui, pour les salariés, est un « scandale ». « Je suis écoeuré ! Nous avons fait des heures de route et Charles Doux ne nous a même pas regardés, c'est lamentable ». Ce salarié ne veut pas laisser son outil de travail partir en fumée. « Charles Doux nous a laissé tomber. Dans notre usine, dans le Nord, il n'y a plus rien. Tout a été vidé, les frigos sont éteints. C'est une usine fantôme ».


« On n'attend rien du tribunal »


De son côté, Nadine Hourmant, déléguée centrale FO, dit « ne plus rien attendre du tribunal depuis sa décision le 1er août de liquider le pôle frais. Le pire, c'est de voir que pour certaines offres, il y a une aide de la région Bretagne. Et qui donne cet argent ? C'est nous, c'est vous tous. »


« La priorité pour nous désormais, c'est d'accompagner les salariés qui vont être licenciés », indique la syndicaliste. « On se bat maintenant pour améliorer l'enveloppe allouée par Doux au plan de sauvegarde de l'emploi ». Une enveloppe actuellement de 2 millions d'euros.


Les élus du Morbihan, ceints de leur écharpe tricolore, ont fait le déplacement. « Si le contexte économique avait été différent, on aurait pu imaginer d'autres façons de régler le dossier, plus soucieuses de l'humain. Nous nous retrouvons là, à attendre des décisions qui ne changeront pas grand-chose au quotidien des ouvriers », explique Alain Loyer, maire-adjoint de Pleucadeuc. Alain Launay, le maire, quant à lui, se dit « choqué » après avoir découvert l'offre de Glon-Sanders pour Blancafort (Cher). « Ils veulent récupérer le matériel de Pleucadeuc pour trois fois rien et fermer le site. Ils nous dépouillent. » Même son de cloche pour Raymond Gouiffès, délégué central CGT. Pour lui, « il n'y a aucune offre qui soit vraiment intéressante ».


Le jugement est attendu lundi à 15 h, date d'expiration de la poursuite d'activité fixée lors de la liquidation du pôle frais le 1er août.


Maël FABRE et Jean-Paul LOUEDOC.  

 

source: ouest-france (6/09/2012)

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 00:30

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 17:36

 

 

 

   

Ce mercredi, le tribunal de commerce de Quimper a examiné les offres de reprise du Pôle Frais du groupe Doux, liquidé le 1er août. Le jugement sera rendu lundi, à 15 h.


18 h 49. Délibéré, lundi à 15 h.

L’audience vient de se terminer. Après plus de cinq heures de débats, de discussions entre repreneurs, le délibéré sur l’avenir du Pôle Frais du groupe Doux sera rendu lundi, à 15 h

 

 

17h31. Reprise de l'audience.

L'audience vient de reprendre. Elle doit se terminer vers 19h


17 h 15. Interruption de séance.

Après plus de trois heures de débats, l’audience vient d’être suspendue. Elle doit reprendre dans quelques minutes.


16 h 55. Bras de fer autour du site de Pleucadeuc (Morbihan).

Charles Doux et Philippe Tillous-Borde, de Sofiprotéol, se sont accrochés à propos de l’avenir du site de l’abattoir de Pleucadeuc.

Quant à la société LDC, elle indique ne pas vouloir reprendre le site de Laval, si elle ne peut pas avoir celui de Sérent. Pour Maître Maurice Lantourne, avocat de Charles Doux, la société Duc et LDC ont « toutes les deux une structure financière solide pour la reprise du site de Sérent ».


16 h 30. Déclaration du Denis Lambert, PDG de la société LDC

Denis Lambert, PDG de la société LDC a présenté l’offre sur les sites de Sérent (Morbihan) et de Laval (Mayenne). « Nous maintenons 60 salariés sur Sérent », explique-t-il et « nous proposons 55 reclassements avec maintient des avantages en terme de salaire. »

Les administrateurs s’interrogeaient sur le fait qu’il faille ajouter les 55 aux 60 dans l’offre du groupe sarthois. Les salariés ont donc le choix de rejoindre le site morbihannais ou pas. Selon nos informations, la majorité des salariés serait prête à accepter une mutation de Sérent à Saint-Jean-de-Brévelay.


15 h 15. La société Duc présente son offre de reprise pour le site de Sérent (Morbihan)

La société Duc est en train de présenter son offre de reprise pour le site de Sérent (Morbihan). Selon les dernières informations, le contenu de l’offre présenterait une reprise de 167 salariés sur 175 et un reclassement pour les autres salariés. Après Duc, la société LDC fera une offre pour le même site mais propose la reprise de seulement 60 salariés.


14 h 15. Début de l’audience.

L’audience qui se tient à huis clos vient de débuter. À l’intérieur, des représentants de salariés, des élus des créanciers et des représentants des potentiels repreneurs.

En attendant une interruption de séance, les salariés se sont massés sur les marches.


14 h. Arrivée de Charles Doux au tribunal de Quimper sous des jets d’œufs

Charles Doux est arrivé par l’arrière du palais de justice, entouré de ses avocats et reçu par un comité d’accueil visiblement très agité. Les salariés de l’usine de Graincourt (Pas de Calais) lui ont lancé des œufs. Charles Doux a été atteint par quelques-uns et s’est vite engouffré dans une petite porte dérobée. Certains salariés CGT de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais lui ont lancé : « Nous nous sommes esquintés, abîmés les épaules pendant plus de vingt ans pour toi. Tu nous laisses tomber comme un lâche. Tu n’oses même pas nous regarder en face. »

D’autres n’ont pas hésité à le traiter de « patron, voyou » et un « merci Charles », plein d’amertume.

     

120905-Arrivee-Ch-DOUX-ss-les-oeufs-copie-5.jpg

 

12 h 30. Début de l’audience dans une heure.

 

L’audience doit débuter dans un peu plus d’une heure. Les salariés de différentes usines de France commencent à arriver devant le palais de justice de Quimper.

 

 

10 h 30. Les salariés de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, devant le tribunal

Ils sont une vingtaine à avoir fait le déplacement à Quimper. Après plus de 10 h de voiture, ils sont arrivés devant le tribunal de commerce de Quimper avec la ferme intention de se faire entendre. Les vêtements recouverts d’autocollants, les salariés de l’usine de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, interpellent les automobilistes et expliquent leur situation. Le dernier repreneur potentiel de l’usine Doux de Graincourt, le groupe ukrainien MHP, a fait savoir, en début de semaine, qu’il n’était finalement pas intéressé par le site. Ce qui, pour les salariés, est un « scandale ».

 

 

Concernant les autres activités de Doux (export et produits élaborés), pour laquelle la famille éponyme dispose du soutien de la banque Barclays, le tribunal a fixé la fin de la période d’observation au 30 novembre.

 

source:ouest-france.fr

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Vendredi 13 décembre 2013-20 h. 30

au "Quai Dupleix" à Quimper

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