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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 23:18

Philippe-Poutou-a.jpgLes peuples doivent pouvoir s’exprimer directement sur un texte qui aura des conséquences sur la vie de millions de gens sur le continent. Ce qui compte au final, c’est que la population puisse véritablement décider. Il faut donc systématiser le référendum, qui est une forme de démocratie directe. Le pacte de croissance négocié par François Hollande est là pour faire avaler la pilule. En réalité, il n’y a pas de changement, le traité vise à imposer l’austérité 
à l’ensemble des peuples d’Europe. 
Ce gouvernement se situe sur le même terrain que les précédents, celui d’une politique libérale, et il n’entend débattre que dans 
ce cadre-là. Il faut en sortir, et c’est pourquoi ce traité est à rejeter en bloc, y compris 
son volet sur la croissance.


Le gouvernement nous explique qu’il faut aller lentement pour avancer. Mais avec ce texte, on n’avance pas du tout, au contraire, on se situe dans la continuité des politiques d’austérité contre les peuples. Pour avancer réellement, il faut rompre avec cette politique. Cela suppose de faire payer les riches, les banquiers, les spéculateurs, de constituer un monopole public bancaire, de mettre en place une fiscalité anticapitaliste, et de construire une Europe sociale qui aligne 
les droits sociaux par le haut. Les conditions existent pour recréer une bataille unitaire la plus large possible. Non seulement c’est possible, mais nous en avons tous besoin, que ce soit dans le milieu syndical, associatif ou à gauche de la gauche, car il faudra 
en découdre pour défendre nos conditions de vie. L’affrontement est inévitable. La bataille contre le traité peut être le moyen de construire cette mobilisation. Il y a urgence, car nous disposons de peu de temps, 
d’ici la ratification du traité au Parlement, 
pour retrouver l’élan connu il y a sept ans.


Au NPA, nous sommes complètement favorables à la manifestation du 30 septembre, comme à la mise en place du collectif unitaire syndical, politique, associatif, pour obtenir un référendum. Mais le problème urgent, pour nous, est d’empêcher la ratification imminente du traité. C’est pourquoi la rue doit dire stop à cette politique d’austérité, de manière à bloquer cette ratification. Cela redonnerait confiance pour lutter contre les licenciements, les fermetures d’usines, pour de meilleurs salaires, la défense des services publics, de la santé, de l’éducation.


Propos recueillis par Sébastien Crépel

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 22:58

120911-pacte_budgetaire_europeen.jpg

 

 

Face à la ratification du Pacte budgétaire européen prévue au Parlement début octobre, les principaux représentants des organisations associatives, syndicales et politiques du Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique ont rappelé ce mardi la nécessité de mobiliser élus, citoyens et forces de gauche en vue de la manifestation unitaire du 30 septembre à Paris contre le Pacte budgétaire européen et pour un référendum sur le sujet. 


"Avec ce Pacte budgétaire européen à la fois ultralibéral et autoritaire, les dirigeants européens font courir un risque considérable à notre peuple." C'est sur ces quelques mots que le co-président d'Attac France, Thomas Coutrot a lancé la conférence de presse, rappelant l'absurdité des contraintes budgétaires annoncées par le futur pacte européen sur lequel les parlementaires doivent statuer début octobre. "Face à l'austérité annoncée notre principal objectif est de lancer une campagne contre le traité qui s'inscrive dans le rassemblement le plus large possible. Nous devons impérativement réussir par ce dernier à convaincre les députés de gauche encore réticents mais aussi et surtout imposer la réouverture d'un débat démocratique". Pour le représentant de l'ANECR (Association Nationale des Élus Communistes et Republicains), ce debat concerne aussi les collectivités territoriales qui sont déjà "particulièrement atteintes par la crise".

 

Ratification et loi organique


Martine Billard, co-presidente du bureau national du Parti de Gauche, a quant à elle insisté sur l'urgence de la mobilisation tout en précisant l'agenda de la ratification du nouveau traité européen. "Il faudra être très  vigilant car il n'y aura pas que la ratification mais aussi une loi organique qui suivra. Il ne faudrait pas que certains députés jouent la carte de l'hypocrisie en refusant de voter seulement pour l'un ou l'autre" . Et cette dernière d'ajouter un peu plus tard que 15 à 20 députés du Parti socialiste sont encore mobilisables sur la question "tout en sachant qu'il y a aussi des réticences à droite".


La mobilisation du 30 septembre mobilise aussi la jeunesse, a affirmé le président de l'UNEF, Emmanuel Zemmour: " Les jeunes ne doivent pas être oubliés car le traité européen qui se prépare est un renoncement aux investissements du futur pour la jeunesse".


Bref mais toujours aussi efficace, le leader du NPA Olivier Besancenot n'a de son côté pas manqué de tacler le silence de François Hollande à propos du traité lors de son intervention dimanche dernier au journal de TF. Fustigeant "cette Europe libérale contre laquelle il faut lutter dans un contexte de plans sociaux qui se multiplient chez PSA ou Doux", le candidat à la présidentielle de 2007 a martelé la nécessité d'une "internationalisation de la lutte". Une façon pour le collectif contre le Pacte budgétaire européen de bien marquer sa différence avec la campagne lancée récemment par Marine Le Pen contre le traité

 

 

Pour signer la pétition du Front de Gauche

"Nous voulons un referendum sur le nouveau traité européen"

cliquer ici

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 15:31

plh-l-europe-des-peuples-nous-appelle-.jpegPatrick Le Hyaric démonte dans cet ouvrage la camisole de force dans laquelle les institutions européennes, de concert avec les marchés financiers, tentent d’enfermer les peuples pour longtemps. C’est l’austérité à perpétuité que prévoit le nouveau traité européen coécrit par M.Sarkozy et Mme Merkel.

Celui-ci a deux frères : le paquet de deux règlements qui fait de la Commission la police budgétaire, économique et sociale et le mécanisme européen de stabilité (MES), ce FMI européen. Ce livre les révèle, les décortique, en montre les conséquences terribles pour les peuples : souffrances sociales aggravées, recul considérable de la démocratie, vol de la souveraineté populaire.

Un système ultralibéral et totalitaire serait constitutionnalisé. Ces textes fracturent les idéaux de la République et conduisent à l’implosion de l’idée européenne. Le moment est sérieux et grave. Ce livre est un appel à la résistance et à lancer un processus unitaire de refondation de l’Europe.

Patrick Le Hyaric est directeur de l’Humanité et de l’Humanité-Dimanche. Député au parlement européen, Vice-président du groupe de la Gauche unitaire, Gauche verte nordique.


Exclusif: l'intégralité du traité TSCG, du pacte de croissance et des deux règlements coercitifs votés par le Parlement européen.

Format : 13,5 X 21,5 à la française, dos carré collé, 254 pages

Acheter le livre : http://www.humanite.fr/content/leurope-des-peuples-nous-appelle

 

 

Pour signer la pétition du front de gauche
"nous voulons un referendum sur le nouveau traité européen"
cliquer ici

 


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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 23:26

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Des voix s’élèvent dans la majorité présidentielle contre une ratification sans consultation populaire du traité Sarkozy-Merkel, augmenté d’un timide volet sur la croissance. L’Élysée devra affronter le débat à la rentrée.


Tandis que François Hollande poursuit sa tournée téléphonique des dirigeants européens pour rassembler autour de lui les opposants à la ligne Merkel, des voix s’élèvent dans sa majorité pour refuser le Pacte budgétaire européen. Ainsi, le président du groupe Europe Écologie-les Verts (EELV) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a déclaré qu’il voterait non au traité que le Parlement français doit ratifier fin septembre après avis du Conseil constitutionnel. « Je ne peux pas dire qu’il y ait assez d’avancées politiques pour que ce traité soit autre chose que ce qu’il a été prévu par Merkel et Sarkozy, c’est-à-dire un traité extrêmement austère et excessivement rigoureux », a détaillé l’élu écologiste, qui estime que cette position ne le met pas en marge de la majorité.


"Voter au canon"


« Je ne crois pas qu’une majorité soit des gens qui lèvent le bras quand le président de la République dit quelque chose », a-t-il dit, ajoutant : « J’espère que le président de la République ne souhaite pas que sa majorité soit là à voter au canon toutes ses dispositions. » « Le pacte de croissance va dans le bon sens », a-t-il estimé, saluant une « nouvelle donne depuis que François Hollande est là ». Il se démarque d’autres écologistes tel Pascal Canfin. Fin 2011, alors qu’il n’était pas encore ministre délégué en charge du Développement, le spécialiste de la finance dénonçait « l’impasse » du traité Sarkozy-Merkel, tout en suggérant de « faire en sorte que l’évaluation des projets de loi de finances nationaux par la Commission fasse l’objet d’une validation par le Parlement européen », actant donc l’abandon de souveraineté, souhaitant que l’Union européenne avance vers le fédéralisme.


Les amis de Benoît Hamon


Au sein même du PS, l’aile gauche se fait entendre. Après les Jeunes socialistes, la motion « Un monde d’avance » présente, en vue du prochain congrès du PS, une contribution qui appelle à ce que la ratification du traité, qui « engagerait l’avenir de notre pays aussi fortement que l’avait fait le traité de Maastricht », soit soumise à un référendum, rejoignant là le Front de gauche, mais sans remettre en cause la nécessité de réduction des déficits, souhaitant « adapter le calendrier afin que le modèle social joue son rôle d’amortisseur de crise ».

Le texte des amis de Benoît Hamon appuie là où ça fait mal, en rappelant les accents de la campagne qui a porté Hollande au pouvoir : « Ce fédéralisme européen sans démocratie fédérale (...) déciderait des marges budgétaires de chaque État membre. Exactement ce que François Hollande nous avait proposé d’affronter dans son discours du Bourget. » L’emploi du plus-que-parfait signe la crainte que l’engagement appartienne désormais au passé.

 

 

source: l'Humanite.fr (3/08/2012)

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 21:43

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Quimper le 30/04/2012

 

 

Monsieur le Député,

 

 

Le 17 février 2012, nous vous avions alerté sur les dangers que représentait le Mécanisme Européen de Stabilité. Ce FMI européen prévoit que les Etats européens les plus en difficulté ne puissent être renfloués que si et seulement s’ils se soumettent au Pacte budgétaire. Ce cadeau de départ empoisonné, négocié par Nicolas Sarkozy avant la fin de son règne, comprend la fameuse « règle d’or » et un contrôle du budget des Etats par la Commission européenne.

 

Vous nous avez répondu par un message public sur votre blog et nous vous en remercions.  Dans votre réponse du 22 février 2012 vous nous indiquiez que le Pacte budgétaire « est imposé sans gouvernance et de façon non démocratique. En sus, ce MES institue un mécanisme automatique de surveillance sans intervention des parlements. »

 

Aujourd’hui réélu, pouvez-vous nous confirmer que si ce pacte budgétaire est soumis à votre vote, vous voterez contre ce pacte qui institue un mécanisme automatique de surveillance des budgets des Etats sans intervention des Parlements ?

 

Le Pacte budgétaire prévoit que la Commission européenne pourra contrôler le budget des Etats avant leur adoption par le Parlement national. Par ce carcan imposé aux budgets des Etats, les élus se dédouaneront de toute responsabilité lorsque seront imposées des coupes budgétaires drastiques, dans la santé, l’éducation nationale, la police, la justice… Et des coupes drastiques seront inévitables pour tenir les engagements irréalistes de 0,60% de PIB dette et de 0,5% de déficit structurel.

 

Aujourd’hui détenteur d’un mandat qui vous a été confié par les électeurs,  allez-vous accepter que les députés soient privés d’un pouvoir aussi fondamental que celui du contrôle du budget ?

 

Et ce, qui plus est, par une institution non élue, la Commission européenne ?

 

Le Pacte budgétaire, vous avez raison, a été négocié de manière non démocratique. Face au transfert massif de souveraineté que contient ce texte (bien plus important qu’en 2005 !), un large débat citoyen est nécessaire afin que tous connaissent les tenants et aboutissants de ce texte complexe !

 

Pourquoi une Europe fédérale doit-elle se faire en catastrophe, sans que son avis soit demandé au peuple ? Peut-être pour que les gouvernements de l’Union européenne, majoritairement de droite, puissent continuer à imposer à marche forcée des plans d’austérité, malgré la montée en puissance de mouvement de révolte en Grèce, en Espagne…

 

Des alternatives existent mais elles restent méconnues, par manque de volonté politique de lancer un réel débat sur l’Europe et ses dérives actuelles.  Le Parti de la Gauche Européenne réuni pour son université d’été à Portaria en Grèce en juillet a annoncé le lancement d’une initiative citoyenne européenne (nous voulons récolter plus d’1 million de signatures !) pour une banque européenne publique, qui financerait l’investissement ayant un intérêt social et écologique.

 

En un mot une banque européenne publique qui permettrait de porter l’intérêt général, au lieu de laisser la Banque Centrale Européenne financer exclusivement les banques privées qui ensuite prêtent aux Etats à des taux d’usuriers.

 

Comme vous nous avez répondu sur votre vote sur le Mécanisme Européen de Stabilité, nous vous remercions de nous tenir informés de votre intention de vote si le Pacte Budgétaire était soumis au vote des députés.

 

Merci également de nous indiquer si vous soutiendrez la demande portée par le Front de gauche d’un référendum sur le pacte budgétaire, afin que les citoyens français puissent être informés et puissent s’exprimer sur l’avenir de l’Europe.

 

Cordialement,


 

Exigeons un referendum

sur le nouveau traité européen

Signons la pétition !

 

 

 

 

 

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 08:42
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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:09

 

CANDELIER.pngAujourd’hui (vendredi 27 juillet 2012), je me suis vu refuser, par les services de l’Assemblée nationale, l’enregistrement de ma proposition de loi tendant à abroger le mécanisme européen de stabilité.

 

Les institutions de la Ve République sont ainsi faites : les parlementaires français disposent de pouvoirs très limités !

 

Qui peut se satisfaire d’une telle démocratie ? 

 

La PROPOSITION DE LOI impossible tendant à abroger le mécanisme européen de stabilité

 

PRÉSENTÉE PAR M. Jean-Jacques CANDELIER, député.

 

Afin de préserver la stabilité financière de la zone euro, le Gouvernement Fillon et la majorité précédente ont fait adopter une loi autorisant la ratification d’un traité censé répondre aux problèmes de financement des États sur les marchés financiers.

 

Le mécanisme européen de stabilité (MES), organisation financière internationale sise à Luxembourg, a ainsi été créé. Ce fonds dispose d’une capacité initiale de prêt de 500 milliards d’euros, sur la base initiale d'un capital de 700 milliards d’euros (80 milliards d’euros de capital libéré et 620 milliards d’euros de capital appelable). La France y est engagée à hauteur de 142,7 milliards d’euros, dont 16,3 milliards d’euros de capital à libérer dans les cinq ans suivant 2013, soit environ 3,26 milliards d’euros par an. Si la décision d’augmenter le capital était prise, la France et les autres membres devraient augmenter leurs transferts vers le MES.

 

Aucun acteur de ce système n’est élu ni responsable devant les peuples européens. Ce « mécanisme » est soumis au contrôle technocratique d’un collège de gouverneurs et impose le secret sur les décisions. Aucun compte ne peut être demandé par le Gouvernement ou le Parlement, ce qui constitue un recul démocratique majeur niant la souveraineté budgétaire, actée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

 

Par ailleurs, le MES n’entend pas instaurer une quelconque solidarité européenne, il constitue une machine de guerre contre les peuples qui a pour objectif premier d’instaurer des normes renforcées de discipline budgétaire et de préserver les intérêts financiers des banques, des spéculateurs et des créanciers, pourtant premiers responsables de la crise de la dette.

 

Les conclusions du Conseil européen et la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro des 28 et 29 juin 2012 ont aggravé cet état de fait dans la mesure où les fonds de « solidarité » européens peuvent désormais intervenir en recapitalisation directe des banques en difficulté, via le mécanisme européen de stabilité. Ainsi, l’assistance financière qui a été décidée pour l'Espagne par l’Eurogroupe le 9 juin (prêt d'une centaine de milliards d'euros pour recapitaliser le secteur bancaire) sera mise en œuvre d'abord par le FESF, puis par le MES.

 

Tous les considérants du Traité instituant le MES renvoient à des politiques budgétaires d’austérité. Les États sont priés de redresser drastiquement leurs finances publiques et de respecter les règles et les recommandations européennes : telles sont les conditions de l’« aide », véritable nœud coulant imposé aux peuples.

 

En réalité, loin de permettre à l’Union européenne de s'émanciper de la toute puissance des marchés financiers pour le financement des États, le MES consacre leur domination et impose la rigueur généralisée. Nous avons l’exemple dramatique de la Grèce. Ce pays n’est pas aidé financièrement, il est géré par la Commission européenne, la BCE et le Fonds monétaire international (FMI). Et cette troïka est en train de mettre le peuple à genoux à force de réductions des salaires et des pensions, de privatisations, de remise en cause des droits des salariés et de suppressions de postes tant dans le public que dans le privé. Les plans de « sauvetage » mis en place ne règlent rien et n’ouvrent aucune perspective pour l’avenir.

 

Enfin, ce mécanisme européen est en outre intimement lié à l’adoption du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union européenne (TSCG), signé par 25 États le 30 janvier 2012. L'octroi d'une aide financière sera, à partir du 1er mars 2013, conditionnée par la ratification du TSCG. Or, celui-ci prévoit la systématisation des contrôles budgétaires exercés sur les États par Bruxelles, au mépris de leur souveraineté budgétaire nationale, et la sanction de ceux qui ne se conformeront pas à la règle d’or et au diktat des marchés, via la saisine de la Cour de justice. Ce Traité baptisé également « Sarkozy-Merkel » est le dernier né des dogmes libéraux qui minent la construction européenne maastrichtienne.

 

Telles sont les raisons qui amènent à abroger la loi n° 2012-324 du 7 mars 2012 autorisant la ratification du traité instituant le mécanisme européen de stabilité.

 

PROPOSITION DE LOI IMPOSSIBLE

Article unique

La loi n° 2012-324 du 7 mars 2012 autorisant la ratification du traité instituant le mécanisme européen de stabilité est abrogée.

 

 

Jean-Jacques CANDELIER

Député PCF-Front de Gauche

 

le vendredi 27 juillet 2012

 

 

source: Réveil Communiste


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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 15:11

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source: ouest-france (16/07/2012)

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 22:05

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  Didier Le RESTE, Pierre LAURENT, Martine BILLARD et Christian PICQUET en octobre 2011

 

Alors que François Hollande a mis à l’ordre du jour la ratification par la France du Pacte Budgétaire européen, le Front de Gauche s’élève ce jeudi contre la volonté du président de la République de faire passer un texte aux conséquences économiques négatives. Ses dirigeants demandent l’organisation d’un grand débat public débouchant sur un référendum, afin d’informer le peuple et de lui laisser le dernier mot.


Pour le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent, ainsi que Martine Billard (Parti de Gauche) et Christian Picquet (Gauche Unitaire), le débat public, l’information du peuple et sa décision finale sur un sujet qui touche à la souveraineté nationale sont indispensables. Les dirigeants du Front de Gauche souhaitent que cela permette d’éviter la ratification en l’état d’un traité qui aurait des conséquences néfastes sur l’économie française, tuant notamment l’investissement public en imposant une austérité drastique.


Pour Pierre Laurent, le Pacte Budgétaire est en effet porteur de mesures très dures, qui risquent de plonger la France dans l’austérité à l’instar d’autres pays l’ayant ratifié, comme la Grèce qui multiplie actuellement les privatisations pour entrer dans les clous européens, ou l’Espagne qui poursuit ses coupes dans les dépenses publiques en échange de l’aide européenne à son secteur bancaire.


« Une austérité généralisée »


Christian Picquet, de Gauche Unitaire, explique que le gouvernement français serait lié par des contraintes budgétaires encore plus strictes, et ne se donnerait donc aucun moyen de mettre en œuvre les changements politiques pour lesquels il a été élu : « Signer le Pacte de Stabilité donnerait une trajectoire à la politique gouvernementale pour le quinquennat, qui serait totalement contraire à ce pourquoi les Français ont voté au printemps. Cela orienterait vers une austérité généralisée avec une baisse des dépenses publiques, une diminution du coût du travail pour alléger les cotisations patronales, au moment où les grands groupes affichent des dividendes insolents. Cette trajectoire là, rien ne la justifie ».


Pas de ratification sans référendum


« Il est donc fondamental d’alerter les citoyens sur la situation et les conséquences concrètes de la ratification d’un tel traité », estime Martine Billard, du Parti de Gauche. « Il y a urgence, et on va mener cette bataille dès maintenant », poursuit-elle. Le Front de Gauche lance donc la mobilisation en faveur de l’organisation d’un référendum, estimant qu’il ne peut pas y avoir de ratification parlementaire sans que les dispositions du traité aient été portées à connaissance des citoyens. Cette thématique sera placée au cœur des Estivales du parti les 25 et 26 août prochain, et le Front de Gauche promet une mobilisation en masse à la rentrée si le gouvernement refuse le référendum.


Dans tous les cas, Pierre Laurent a annoncé que ses députés voteraient contre la ratification du traité au Parlement. Christian Picquet espère que les députés socialistes et écologistes suivront : « C’est un cri d’alarme en direction de l’ensemble de la gauche : on doit redresser quelque chose qui peut être une trajectoire mortifère plongeant des pays dans une catastrophe sociale ».


En conclusion, il lance sur un air de défi à François Hollande : « Allez-vous faire passer ça alors que le peuple ne vous en a pas donné mandat, comme Nicolas Sarkozy avait fait passer le traité de Lisbonne "en fraude" après l’échec du référendum de 2005 ? Ce serait un suicide politique ».

 

 

Théo Maneval

 

source: humanite.fr (12/07/2012)

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 18:43

 

Pierre-LAURENT-3.jpg  Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Récit- Selon le patron du PCF, Pierre Laurent, qui réclame un référendum, le «pacte budgétaire» obtenu par François Hollande ne suffit pas à équilibrer le «pacte Sarkozy-Merkel».

Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN

Un référendum, comme en 2005. Le Front de gauche a lancé ce jeudi matin l’offensive contre la ratification du «pacte budgétaire» européen. Réunis pour une conférence de presse à l’Assemblée nationale, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche (PG), et Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, ont enjoint François Hollande à consulter les Français sur ce texte. «Le pacte Sarkozy-Merkel est un danger pour les politiques publiques et budgétaires nationales, un danger aussi pour notre souveraineté», a déploré le leader communiste, avant de souligner que le nouveau président a déjà manqué à son engagement de renégocier le traité.

Et Pierre Laurent de promettre à l’exécutif une «grande bataille publique» sur le sujet, dont la première étape sera un meeting «européen» de rentrée le samedi 25 août aux Estivales du Front de gauche à Grenoble : «Nous appelons également les Françaises et les Français, tous les électeurs de gauche qui ont voulu le vrai changement à dire à leurs parlementaires: "Ne ratifiez pas le pacte budgétaire européen au Parlement sans nous demander notre avis"», a-t-il ajouté.

«La rigueur pour l'éternité»

Consulté par l’exécutif, le Conseil d’Etat dispose de deux mois pour dire si la ratification nécessite une modification de la Constitution. Et donc, au choix, une majorité des 3/5e au Parlement, convoqué en Congrès, ou l’organisation d’un référendum. Côté socialiste, on est prêt à ratifier le «pacte budgétaire» depuis l’adoption par le Conseil européen d’un «pacte de croissance» le 29 juin. Une vulgaire «annexe de bonnes intentions» n’ayant «strictement aucune valeur juridique contraignante»,  tacle Martine Billard. Un «simple avenant», d’après Christian Picquet, qui le juge très insuffisant pour faire de ce traité autre chose qu’un «super Maastricht».


Après les récentes déclarations de Marie-Noëlle Lienemann (PS) et Jean-Vincent Placé (EE-LV), peu favorables au texte, Pierre Laurent espère bien entraîner aux côtés du Front de gauche l’aile gauche du PS, les écologistes, mais aussi les formations souverainistes, de droite comme de gauche, hostiles à cette ratification. «En février, plusieurs dizaines de parlementaires socialistes [17 en fait, ndlr] ont voté contre le Mécanisme européen de stabilité (MES), et le groupe PS s'était abstenu», rappelle le cofondateur du Front de gauche. «Ratifier ce traité, c’est dire oui à la rigueur pour l'éternité», résume Picquet dans ce qui sonne déjà comme un slogan de campagne.

 

 

source:http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/12/le-front-de-gauche-veut-un-referendum-contre-super-maastricht_832932

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