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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 23:51

 

 

Bonne Année & Bonnes Luttes

2014

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 12:47

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Eric Le BOUR, secrétaire du PCF-29 lors de la manifestation du 5 septembre devant le tribunal de Quimper

 

 

Des offres de reprises partielles avec… 1000 licenciements. C'est véritablement révoltant! Et les salarié-e-s!


Ce scénario, sur lequel le tribunal de commerce de Quimper a délibéré, est, en fait, une validation d’un système qui broie de l’humain : concurrence entre salariés sur toute la planète, utilisation de l’argent public sans compte à rendre, circulation d’argent entre les sociétés complètement opaque, … Il y a urgence à légiférer pour donner des droits aux salariés, pour interdire les licenciements boursiers, pour une sécurisation emploi-formation.


Mais dans le moment une table ronde doit se tenir afin de mettre tous les acteurs autour de la table pour qu’aucun salarié ne reste sur le bord de la route et pour élaborer une filière avicole pérenne de qualité tenant compte d’objectifs sociaux et environnementaux.

 

 

Eric Le Bour

Secrétaire Départemental PCF 29

Adjoint au Maire Rosporden-Kernével

le 11/O9/2012

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 21:21

Le secrétaire fédéral du PS 29 est prêt, annonce la presse du jour, à rempiler pour un nouveau mandat. C'est son droit le plus strict: nous lui souhaitons d'être utile et de savoir relayer et écouter les aspirations du peuple de gauche, dont cette lettre de notre très cher camarade Jean Dréan est témoin.

 

 Jean-DREAN--PCF-29-.jpg

 

 

 

Monsieur Coatanéa,

Secrétaire national PS

Responsable PS Finistère.


J'ai adhéré à la CGT en 1953. En pleine grève d'août, les cheminots défendaient déjà le service public. Leur statut. En particulier leur système de protection sociale. Dans la foulée, j'ai adhéré au PCF. Ces deux engagements m'ont valu nombre de satisfactions mais aussi quelques déboires. Le plus significatif: un livret militaire signé Mitterrand garde des sceaux et Max Le Jeune ministre des Armées. J'avais fait le choix, à l'époque, de la "Paix en Algérie".


Quelques mises à pied à la SNCF, des retards à l'avancement ont émaillé mes 40 ans de serviceLa plus incongrue: rayé arbitrairement de l'ordre de la médaille d'or du travail pour faits de grève.


Aujourd'hui, à 80 ans, je ne peux que me rejouir de la victoire de la gauche. Là aussi sincèrement.


Le parti socialiste détient aujourd'hui absolument tous les leviers de tous les pouvoirs. Sauf celui du grand capital. La montée au créneau de la famille Peugeot pour rejeter un autre choix de société en est l'illustration.


Une actualité à risques.


Pour les faire capituler, vous avez plus que jamais besoin de l'appui de toutes les forces de gauche. Egalement du mouvement social. Il commence à s'agiter. Ne le décevez pas. Il faut répondre à ses attentes.


En Bretagne, dans le Finistère, le PS fait une poussée remarquée, remarquable. Plusieurs de ses membres ont accédé à des postes de grande responsabilité. Ministres du pays. Vous avez donc les moyens, tous les moyens pour faire lever les vents de l'espoir, de la confiance. Vous même accédez à un poste décisif et d'influence: secrétaire national en charge des questions de société: immense chantier.


Incidemment, je me suis porté sur la chaîne Public Sénat qui tenait débat sur la mémoire ouvrière. Avec une insistance particulière sur la contribution à un monde issu de la Résistance. Avec une conclusion surprenante mais heureuse du présentateur: un monde qui savait se faire respecter. Il y aurait énormément de leçon à tirer de ce passé: donc félicitations d'un très modeste acteur de ce passé. 


Donc questions de société. Vous n'êtes pas sans avoir été informé de mes préoccupations obsessionnelles: la civilisation de la personne âgée en Finistère. La presse n'a pas été avare de multiples alertes en maintes occasions. Les personnels en charge ont sombré un sombre tableau de leur vécu. Mesurez-vous même la plus significative: "on a peur que la souffrance humaine s'envenime des deux côtés ... et que les personnels en viennent à des extrêmités dramatiques...


Vous ne pouvez plus prétendre à la panne de la dépendance. Vous avez tous les pouvoirs pour mettre en chantier "des solutions pour une réforme juste et responsable". Soumettez sans attendre le projet de loi cadre "sur l'adaptation de la société au vieillissement de la population" suggéré par Mme Lebranchu ministre dans sa profession de foi. En première étape et dans l'urgence pour redonner courage et espoir à une large majorité des finistériens. 


Apportez un démenti aux propos du préfet à Lanmeur: "des choix douloureux à faire"... 

Abrogez la décision administrative amputant GIR 4 de 26h à 18h. 


Redonnez de la confiance, de l'espoir aux vieux qui se sentent abandonnés. Redonnez de l'espoir, de la confiance à tous les personnels en charge du bien-être des vieux. 


Revenez aux fondamentaux du CNR: le Social à la française. L'humain d'abord. 


Félicitations sincères. Bon courage. 


Bien à vous. 


Jean Dréan.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 23:33

François Hollande rencontrera ce mardi, à l'occasion de son déplacement au salon de l'élevage (Space) à Rennes, des salariés de Doux et de PSA, deux groupes implantés en Bretagne et touchés par des suppressions massives d'emplois, a-t-on indiqué ce soir dans l'entourage du chef de l'Etat.
 

La rencontre avec les salariés de Doux aura lieu au lendemain de la décision du tribunal de commerce de Quimper qui a validé les offres de reprise de cinq des huit sites du pôle frais du groupe en liquidation judiciaire.

L'opération se solde par la suppression d'un millier d'emplois sur 1700 que comportait le "Pôle frais" du Groupe Doux et les syndicats de salariés de l'entreprise ont exprimé leur colère après le jugement. Cette casse industrielle se produit alors que notre pays 40% des volailles qu'il consomme.

François Hollande rencontrera également des salariés de l'usine PSA de La Janais, près de Rennes, où 1.400 emplois sur 5.600 doivent être supprimés, dans le cadre d'un plan 8.000 suppressions de postes en France annoncé par le groupe automobile en juillet.

Le Président de la République annonce que le changement est renvoyé à 2 ans. Au rythme où la casse de l'emploi industriel se propage, la Bretagne sera un désert industriel quand arrivera le changement.....

En Urgence exigeons

-un moratoire sur tous les plans de licenciements

chez Doux comme à PSA;

-une loi accordant un droit de veto aux salariés sur les licenciements et un droit de regard sur l'utilisation des fonds publics;

-la mise sous tutelle voire la réquisition du Groupe Doux.

 

Le Changement c'est maintenant !

 


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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:35

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Tout en prenant acte de l'impatience des Français qui après 10 ans de droite au pouvoir attendent une action gouvernementale à la hauteur des urgences et attentes sociales, le président de la République a fait un discours de la méthode qui au risque de se répéter sera très vite inopérant.


L'agenda qui fixe à deux ans "le rythme du redressement du pays" avant d'envisager "la construction d'une société de solidarités" semble remettre à plus tard le changement annoncé et surtout oublie complètement le changement social qui est bien à l'ordre du jour.
 
Ainsi, alors que c'est aujourd'hui qu'il faut un moratoire sur les plans de licenciements boursiers, et que les salariés menacés doivent sentir que le pouvoir est dans leur camp, ceux de PSA apprennent qu'ils seront "accompagnés" par l'État dans les plans de reconversion.


Au surplus, son silence absolu sur le Traité européen soumis à ratification alors qu'il n'a pas été renégocié d'une virgule est très préoccupant. Les Français ont droit à ce débat, ils ont le droit de décider.


L'austérité des comptes publics n'est pas la solution, elle est le problème. Et ce sont bien des ressources nouvelles qu'il faut dégager, à commencer par récupérer celles accaparées par les marchés.


Le PCF et le Front de gauche sont disponibles pour un tournant politique, celui de la justice sociale et de la relance économique et écologique.


 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

le 9/09/2012

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 10:07

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Le patron de l’empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, première fortune de France et d’Europe et quatrième fortune mondiale, veut quitter la France. Il a peur des conséquences d'une réforme fiscale touchant les plus hauts revenus... Lui a qui a pleuré dans les jupes du Premier ministre sur le "projet de taxation à 75%", qui se révèle bien en deçà des annonces du candidat Hollande, a entamé une démarche officielle pour obtenir la nationalité belge. Cette lâche désertion fiscale est bien misérable. En 1981, il avait choisi les Etats-Unis pour trois ans : monsieur Arnault est donc coutumier du fait.


Proche de Nicolas Sarkozy et pape de l'ultralibéralisme, il prouve s'il en était encore besoin que le capital et le profit n'ont pas de patrie. Seul compte son intérêt personnel et non la sempiternelle "compétitivité" des entreprises françaises, principal prétexte patronal aux blocages de salaires, licenciements boursiers et casse des droits sociaux. La fuite fiscale, ne l'oublions pas, a toujours fait la réussite de LVMH. Il est temps de sanctionner ce type de comportements qui coûte à la France de 80 à 100 milliards d'euros par an, d'après la commission sénatoriale ad hoc qui a rendu son rapport en juillet.


Voilà où sont l'intérêt et l'enjeu de la compétitivité de nos entreprises : il faut mettre hors d'état de nuire des dirigeants irresponsables et cupides.

 

 

source:l'humanite.fr

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 22:27

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Depuis 15 ans,  le groupe Doux a perçu un milliard d’euros de subventions publiques. Dans le même temps, la stratégie industrielle et la mise à niveau de l'outil de travail ont stagné. Des groupes brésiliens JBS et Brasil Foods, avec des chiffres d'affaires se comptant en milliards d’euros, ont fait leur apparition sur le marché mondial du poulet. Ces méga-groupes agroalimentaires font désormais la pluie et le beau temps dans le monde de la volaille notamment. Qui, à part eux justement pourraient  tenir artificiellement à bout de bras le pôle frais du groupe Doux totalement dépassé par la concurrence du marché, mais aussi en raison de l'appétit féroce au rendement immédiat pour l'actionnaire familial ? Quel intérêt y auraient-ils donc de plus de s'intéresser dans la mesure où les conditions sociales et sanitaires d'exploitation, dans les deux sens du mot,  sont encore plus misérables ailleurs ? 


Sur le plan moral, on doit reprocher à Doux d'avoir empoché sans état d'âme les subventions qui lui ont été largement octroyées, sans véritable contrôle et conditions de leur affectation  par les services publics, tandis que la famille actionnaire accroissait considérablement sa fortune personnelle, au point qu'elle atteint aujourd'hui le montant estimé du passif de la société.


Il y aurait donc lieu d'instruire une affaire judiciaire sur le sujet, ce que vient d'ailleurs de demander le Comité central d'entreprise (CCE) au procureur de la République de Quimper.

Sur le plan de la stratégie industrielle, -mais sans doute est-ce directement la résultante de la méthode de gestion visant à satisfaire  l'actionnaire quoi qu'il en coûte pour les salariés et pour la pérennité de l'entreprise-, les dirigeants de Doux sont responsables de n'avoir pas investi et su adapter la stratégie industrielle à l'évolution des marchés.


Bénéficiant de l'argent public, Doux avait un autre choix que de laisser pourrir la situation et surtout le devoir. Ils avaient même la possibilité de viser  la qualité et d'apporter de la valeur ajoutée humaine en adaptant la compétence de son personnel à de nouveaux produits en tirant par le haut salaires et les conditions de travail exécrables. Le taux de troubles musculo-squelettiques atteint un niveau scandaleux pour les salariés de Doux. Il y aurait finalement beaucoup de comptes à demander à Charles Doux. Il a été longtemps épargné par le monde politique, économique et peut-être même syndical. Au nom de l'emploi ! Nous avons aujourd'hui sous les yeux le bilan dramatique et scandaleux d'une telle complaisance coupable.

 

Michel Kerninon

 

source:http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-kerninon/070912/doux-une-erreur-economique-un-bilan-humain-desastreux

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 00:05

Lettre ouverte d'Alain DAVID, citoyen morlaisien et ancien adjoint au Maire de Morlaix à Gwenegan Bui, député et Jean-Luc Fichet, sénateur sur le traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG)

 

 

Morlaix le 6/09/2012

 

 

 

Monsieur le Député, Monsieur le Sénateur,

 

Au mois d’octobre vous allez être appelés à vous prononcer sur la ratification du Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG)

 

On se souvient que, lors de la campagne présidentielle, le candidat François Hollande avait promis de conditionner la ratification de ce traité à une renégociation aboutissant à de sérieuses modifications. Il a donc été élu aussi sur la base de cette promesse comme tous les députés de sa majorité.

 

Or le traité soumis à votre vote n’a subi aucune modification. C’est, au mot et à la virgule prés, exactement le même concocté par Merkel et Sarkozy. Qu’il ait été, dans les discussions, accompagné d’un pacte de croissance non pérenne et non imposable ne change rien à l’affaire. Les 120 milliards d’euros dont ce pacte est « doté » sont d’ailleurs pour plus de la moitié le fait de redéploiements de crédits déjà prévus. Ce qui fait dire à la droite qu’il « était déjà dans les tuyaux pour l’essentiel ».

 

Au-delà de l’habillage par les formules administratives qui conviennent son objectif est clair : «  une institution non élue, la Commission Européenne, va contrôler à priori le budget des états pour imposer l’austérité partout. Avec des sanctions automatiques pour les gouvernements et les parlements qui ne se soumettraient pas à ses diktats. En faisant appel, si besoin est, à la justice pour les ramener dans le droit chemin (seule une majorité qualifiée de 2/3 des états pouvant s’opposer à ces sanctions).

 

Vous comprendrez aisément que l’instauration de l’austérité sur tout le continent (une véritable camisole de force) aurait des conséquences catastrophiques  sur l’économie européenne et sur la vie de ses peuples. On en voit d’ailleurs les résultats en Grèce et en Espagne pour ne citer que ces exemples.

 

Il est évident que, dans une démocratie, un tel choix ne peut se faire sans l’accord du peuple. C’est d’ailleurs ce que Jean-Marc Ayrault, alors président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, déclarait en 2008 dans une motion où il présentait comme « une exigence démocratique » l’organisation d’un référendum sur le traité de Lisbonne.

 

On sait que Sarkozy, échaudé par la victoire du NON au traité constitutionnel européen de 2005, n’y consentit pas privant ainsi le peuple du droit à la parole et commettant  un vrai déni de démocratie. Mais cela ne fut possible que grâce à l’abstention ou au vote positif d’un certain nombre de parlementaires de votre sensibilité politique.

 

Le TSCG va encore plus loin dans la soumission aux intérêts du capitalisme financier. Il instaure définitivement une véritable mise sous tutelle des états et des peuples. En enlevant aux gouvernements et aux parlements la maîtrise de leurs budgets ce traité jette à bas ce qui, depuis la révolution française et la déclaration des droits de l’homme, constitue un des fondements de la démocratie dans notre pays. Dans ces conditions le peuple ne peut pas se voir priver de la possibilité de s’exprimer. C’est d’ailleurs ce que réclament, dans un sondage récent, 72 % de la population dont 66 % des électeurs de votre sensibilité politique.

 

Dans la vie politique il y a des moments où le respect des valeurs fondamentales doit prévaloir sur tout le reste y compris les demandes du Président de la République et du gouvernement ou les injonctions des présidents de groupe. Vous détenez votre légitimité de l’élection et donc de la souveraineté populaire, ne permettez pas qu’elle soit à nouveau bafouée. Les Français ont le droit de savoir, de débattre et de décider.

 

L’avenir de l’Europe, son développement économique, le bonheur de ses peuples exigent une toute autre politique que celle qui montre partout sa nocivité. Partout les économistes  de plus en plus nombreux, les peuples qui n’en peuvent plus, les forces politiques et syndicales, associatives, culturelles… se rassemblent pour dire « ça suffit, il faut changer de cap »

 

Les peuples d’Europe nous observent. Ils attendent de la France, parce qu’il y a eu un changement de majorité, qu’elle cesse de promouvoir cette politique qui mène le continent dans le mur. La seule façon d’enclencher ce mouvement c’est qu’une majorité vote clairement non à ce traité et qu’elle initie une réflexion avec les gouvernements et les peuples pour avancer vers une toute autre conception de l’Europe.

 

C’est ce vote de résistance et d’avenir que je vous demande d’exprimer.Le changement est un combat. Chacun peut y prendre sa place.

 

Recevez , Monsieur le Député , Monsieur le Sénateur , mes salutations démocratiques.

 

Alain DAVID

Ancien maire-adjoint de Morlaix

 

 

 


Pour signer la pétition du Front de Gauche

"Nous voulons un referendum

sur le nouveau traité européen"

  cliquer ici


 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 00:13

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Alors que des milliers d'emplois sont en jeu, le tribunal de commerce devait statuer sur les différentes offres de reprise du « pôle frais ». A 17h30 toujours pas de décision...


Des centaines de travailleurs du groupe s'étaient rassemblés en tout début d’après midi, la presse nombreuse et diverse recherchait le « scoop » interviewant là le leader de FO, là un travailleur syndiqué à la CGT, à noter que pour la CFDT, majoritaire au CCE , à travers , les déclarations de l'un de ses délégué "L'odyssée DOUX n'est pas terminée ! Il faut se battre encore pour arrêter le massacre"."Ce qu'on espère, c'est que le tribunal tranche sur les offres les plus intéressantes, qui gardent le maximum de salariés. Plus de 1.000 d'entre eux vont être licenciés, des sites vont être condamnés. C'est une casse sociale. J'ai crié haut et fort qu'il ne fallait pas de démantèlement du groupe Doux, Je ne suis pas satisfait".


Mais à travers , les discussions qui cela et là s'élevaient l'on sentait bien, combien l'amertume et la colère étaient présentes...

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Contrairement à ce que de nombreux commentaires ont pu laisser croire, il n’y a pas de plan de continuation, mais simplement un délai accordé pour mettre sur pied un plan, tout en « débarrassant » le groupe du Pôle Frais, qualifié de « non rentable ».


Aucun engagement n’a été pris pour les salariés, les éleveurs ou encore les créanciers. De plus, le Pôle Frais contribue à l’équilibre du groupe en lui achetant la quasi-totalité de  ses matières premières et une part importante de prestations. Par exemple Doux Frais a versé 2 676 000 € à DOUX SA au titre de prestations administratives et commerciales, ce qui correspond au coût salarial de 78 personnes chez DOUX SA. Une fois ce pôle sorti du groupe, ces achats feront défaut aux autres sociétés, se traduiront par une baisse d’activité et donc des licenciements. Le manque de transparence dans les comptes, souvent dénoncé par la CGT, ne permet pas de dire quelles activités seront impactées. Mais ces conséquences sont inéluctables et seront annoncées dès l’arrêt d’activité ou la cession des sites du pôle frais.


Les décisions du tribunal de commerce de Quimper seront donc d'une importance capitale pour l'avenir des salariés, mais aussi des autres filières du groupe. Sans doute un délibéré à vendredi voir Lundi..

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Pour rappel la CGT,a demandé la mise sous tutelle de l’état de l’ensemble du groupe, avec deux objectifs majeurs :


1.Préserver l’intégrité du groupe et la totalité des emplois en France, car les difficultés sont venues de l’endettement et non des salariés.

2.Maintenir un outil essentiel à la filière avicole et à la reconquête du marché intérieur.



Ceci est toujours possible, car rien n’interdit aujourd’hui de monter, sous l’égide du Fonds Stratégique Industriel (FSI), une offre globale. Une offre qui intégrerait le pôle frais en coordonnant les différents acteurs qui avaient manifesté leur intérêt pour l’avenir du groupe.


Pour sa part le Parti communiste considère que c'est à une véritable remise à plat de la filière avicole, avec pour objectif sa réorganisation complète, que le ministère du Redressement productif doit sans attendre consacrer ses efforts.


Il faut mettre un terme aux stratégies de rentabilisation financière des directions managériales comme celle du groupe Doux qui sacrifient emploi, savoir-faire industrie et qualité de la production au profit des dividendes d'actionnaires peu scrupuleux. Il est grand temps, aussi, qu'à l'entreprise comme ailleurs les salariés puissent peser sur les décisions stratégiques qui les concernent.


Le PCF affirme son soutien et sa solidarité aux salariés. Les communistes joignent leurs voix aux appels pour une intervention de l'État et des pouvoirs publics, aux côtés des salariés et de leurs syndicats, afin de mettre en échec le projet de démantèlement de l'entreprise Doux.


Ce gouvernement de « gauche » saura-t-il entendre la voix des travailleurs ? Ou faudra-t-il qu'ils se fassent davantage entendre ? La réussite du changement passe aussi par là.

 

 

Roger DUPAS

source:blog du PC Bigouden (5/12/2012)

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:10

Coutrot-Thomas.jpgEntretien avec Thomas Coutrot, co-président d'Attac


Thomas Coutrot, co-président d'Attac et membre de la fondation Copernic et des économistes atterrés, dresse un tableau pessimiste mais lucide de l’avenir de l’Europe, au lendemain de la rencontre entre Angela Merkel, François Hollande et le Premier ministre grec Antonis Samaras.


La chancelière allemande, Angela Merkel, puis le Président de la République François Hollande ont rencontré l’un après l’autre Antonis Samaras, le Premier ministre grec. Ils ont refusé le délai supplémentaire qu’il réclamait. Quel sens donner à cette décision ?


Thomas Coutrot : C’est clair : le gouvernement français partage les objectifs et la politique du gouvernement allemand. Il n’y a pas de divergence entre les deux. Malheureusement, il n’y a aucune d’ambigüité sur le sujet. Il s’agit de pousser la Grèce dans ses derniers retranchements. Même le gouvernement grec s’est fait élire en promettant à sa population une renégociation du mémorandum, la réaction des dirigeants français et allemands est extrêmement claire : il n’est pas question de renégocier quoi que ce soit de ce mémorandum.


Cela signifie-t-il que la France et l’Allemagne seraient prêtes à lâcher la Grèce à tel point qu’elle sorte de la zone euro ?


Il y a peut-être un jeu tactique de Hollande de retarder la manifestation d’une éventuelle divergence sur ce sujet de l’exclusion de la Grèce de la zone euro. Mais s’il y a jeu tactique, le moins que l’on puisse dire est qu’il est maladroit et sans espoir car ce n’est pas à la dernière minute, au moment où se posera la question de la nécessité d’exclure ou non la Grèce de la zone euro, que l’on pourra commencer à mettre les divergences sur la table. Si l’on ne met pas les éventuelles différences tout de suite sur la table, il sera trop tard lorsque la décision sera à prendre en urgence.


Personne, pourtant, ne mesure les conséquences d’une sortie d’un pays de la zone euro ? On pourrait imaginer qu’ensuite l’Espagne, le Portugal se retrouvent dans la même situation…


C’est plus que probable. Ce qui amène la Grèce dans une situation ingérable, du point de vue macro-économique, puisque exactement les mêmes mécanismes sont à l’œuvre en Espagne et au Portugal, mais aussi en Italie et en France. C’est donc un engrenage, une question de temps, mais l’écart de compétitivité entre l’Allemagne et les autres pays de la zone euro est tel que s’il n’y a pas une résorption rapide de cette écart de productivité par des politiques coopératives en Europe, la zone euro éclatera.


Personne n’est prêt à mener cette politique ! Les peuples européens sont-ils condamnés à vivre dans une Europe de l’austérité ?


Je crois que l’Europe de l’austérité n’est pas viable. Donc les peuples européens sont condamnés à vivre dans une Europe qui va éclater, car il n’y a pas de possibilité de maintien de l’UE avec les politiques actuelles. Pour nous le diagnostique est très clair, la poursuite des politique d’austérité mène inéluctablement à l’éclatement de l’UE, à l’écroulement de l’euro d’abord et ensuite à l’éclatement de l’UE pour des raisons politiques et économiques. C’est une voie sans issue dans laquelle le gouvernement de François Hollande est malgré tout décidé à s’engager bien qu’il ait, dans la campagne électorale, dit exactement le contraire.


Comment s’en sortir ? Quelles sont les luttes à mener ?


La réponse à la crise européenne doit être une réponse européenne. Les mouvements sociaux ne peuvent plus se contenter de résistances nationales aussi nécessaires soient-elles. Elles ne sont pas suffisantes. L’urgence aujourd’hui pour les mouvements européens est de construire des luttes communes. L’initiative prise par nos camarades italiens de convoquer une assemblée générale des mouvements sociaux européens à Florence le 15 novembre est une initiative tout à fait décisive. Elle va permettre, pour la 1ère fois en Europe, à l’ensemble des mouvements sociaux qui le voudront – et je crois qu’ils seront très nombreux – de se coordonner pour avancer un nombre limité d’exigences communes et avancer un nombre peut-être encore plus limité de campagnes communes, mais très fortes, dans les différents pays, pour pouvoir enfin peser sur ces politiques suicidaires que mène l’UE.

 

 

Propos recueillis par Fabien PERRIER

 

source: l'humanite.fr (3 septembre 2012)

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Vendredi 13 décembre 2013-20 h. 30

au "Quai Dupleix" à Quimper

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